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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 19:50

              Gustave Caillebotte

 

 

 

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Biographie:

Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 dans une famille de riches négociants à Paris, rue du Faubourg St-Denis. Il est mort le 21 février 1894 à Gennevilliers. Il était âgé de 45 ans.

C'était un peintre français, collectionneur, mécène (= personne qui apporte une aide financière à un artiste) et organisateur de plusieurs expositions impressionnistes.

 

1870: Gustave Caillebotte termine ses études de droits. Il bifurqua très vite vers la peinture. Il peignit ses premières œuvres dans la propriété d'Yerres près de Paris où la famille passait la belle saison.

1873 : il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris.

1874 : il visite la première exposition impressionniste et il eut ainsi l'occasion, de faire la connaissance des peintres de la nouvelle école qu'il allait fréquenter toute sa vie.

1880 : Gustave Caillebotte s'investit dans la plaisance sur la Seine et délaisse un peu la peinture.

Grâce à l’aisance financière hérité de sa famille, il c'est toujours investi à fond et donné les moyens de satisfaire ses passions, que se soit dans le domaine de l'art ou dans la pratique du jardinage ou du nautisme.

 

Il ne s'est jamais considéré comme un grand artiste, il était riche et n'avait donc pas besoin de vendre ses tableaux pour vivre.

À la mort de son père, il hérita d'une grosse fortune qu'il utilisa à juste titre. Elle devait lui permettre de vivre sans contraintes et de soutenir ses amis impressionnistes. Il acheta une première toile à Monet (« Régates à Argenteuil »), qui était dans le besoin. Lui prêtant de l'argent et payant même le loyer de ses ateliers successifs. Il acheta également plusieurs tableaux à ses amis au-dessus du prix normal. Certaines expositions impressionnistes furent financées par Gustave Caillebotte, qui sans lui n'auraient sans doute pas pu se tenir.

 

1888 :après s’être installé définitivement à Gennevilliers, Gustave Caillebotte fut élu au Conseil Municipal. Et comme à son habitude, il ne fit rien à moitié : il s’investit à fond dans la gestion de la commune, alla jusqu’à payer sur ses propres finances l’éclairage public, la réfection de voies publiques et l’uniforme des pompiers!

 

À sa mort il lègue sa collection de peintures impressionnistes à l’État( 67 tableaux ) dans son testament. Sa collection ne sera acceptée que partiellement après de longues hésitations. Les tableaux n'était pas peints par lui c'étaient ceux qu'il avait acheté à ses amis.

Ces oeuvres sonstituent aujourd'hui une part importante de la collection permanante du musée d'Orsay à Paris. 

Je n'ai pas trouvé de citations/phrases de lui.

 


                                             Ses œuvres



On pouvait reconnaître la plupart des œuvres de Gustave Caillebotte au premier coup d’œil. Ses compositions et ses cadrages étaient immédiatement reconnaissables.

Ses œuvres étaient originales. Il aimait les vues plongeantes (jamais le contraire, sauf quelques falaises normandes).

Les critiques de l'époque n'ont pas manqué de se moquer de l'impression de "glissade" qu'il provoque. Par ses nombreux dessins préparatoires, on sait que Caillebotte a mûrement réfléchi à la composition de ses tableaux. Plus tard, lorsque Caillebotte aura adopté la technique impressionniste, il n'abandonnera pas sa façon plongeante de voir les choses.

-Dans sa première période, la palette qu'utilise Caillebotte est sobre et classique. Ce n'est qu'à partir de 1877-1878 que son traitement se rapproche de celui des impressionnistes, avec une palette plus claire et des touches fragmentées.

Un autre aspect remarquable de certaines toiles de la période impressionniste de Caillebotte réside dans les épaisseurs souvent extrêmes qu'on y trouve. En effet, quand il n'était pas satisfait, il ne raclait pas ses applications au contraire, il ajoutait couche sur couche.

 

Ses thèmes principaux :

 

  • des vues de Paris faites depuis des balcons élevés

  • des scènes de la vie ouvrière

  • des paysages naturels de jardins et parcs

  • des scènes nautiques

 

Ses œuvres principales :

 

  • Les raboteurs de parquets (1875)

  • Le Pont de l'Europe (1876)

  • Les Jardiniers ( 1875-1877)

  • Canotiers ( 1877)

  • Jeune homme à la fenêtre (1876)

 


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Le tableau de Caillebotte Les Raboteurs de parquet à été crée en 1875. La technique utilisée est de l'huile sur toile. Le tableau à pour dimensions : 1m02 en hauteur et 1m47 en longueur. Il est actuellement conservé au musée d'Orsay à Paris.

Le tableau est refusé au Salon, sans doute choqué par ce réalisme cru ( certaines critiques ont parlé de « sujet vulgaire »).

Caillebotte va devenir intransigeant et ne reviendra plus devant les jurés. Cet échec face au jury du Salon l'aurait poussé à rejoindre le groupe des impressionnistes et présente son tableau à la seconde exposition du groupe en 1876. Les critiques sont impressionnés par cette grande page moderne.

Ce tableau constitue une des premières représentations du prolétariat urbain. (= classe sociale des travailleurs qui ne possèdent pour vivre que la force de leur travail ) . Les paysans ou les ouvriers des campagnes ont très souvent fait l'objet de tableau tandis que les ouvriers de la ville ont quant-à eux été très rarement l'objet de tableau.

Caillebotte a dessiné une à une toutes les parties de son tableau, avant de les reporter au carreau sur la toile.

Le sujet de ce tableau est inspiré à Caillebotte par la réfection de son parquet due à l’humidité de son domicile. La composition photographique de l’œuvre (lignes fuyantes, éclairage à contre-jour,l'impression que le parquet est incliné et que les bras des raboteurs sont rallongés) est l'une des principales raison du succès de cette œuvre. Le torse des raboteurs est celui de héros antiques.

C'est aujourd'hui l'une des plus célèbres œuvres présentées au musée d'Orsay.

 

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Le Pont de l'Europe (1876)

C'est de l'huile sur toile. Le tableau à pour dimension 124,7 x 180,6 cm. Il est actuellement exposé au musée du Petit Palais à Genèvre.

Le pont de l'Europe s'inscrit dans la période réaliste du peintre.

La scène se déroule près de la gare Saint-Lazare par une matinée de printemps. La lumière pâme et vive à la fois vient de la droite du tableau et passe entre la structure du pont en faisant des ombres aux tonalités grises et bleutées. Gustave Caillebotte joue sur les contrastes de couleurs.

Le regard est très rapidement entraîné vers le point de fuite donc vers le fond du tableau. Rien n’empêche le spectateur d’y accéder, il n’y a pas d’obstacles.

Caillebotte insiste sur les échanges dans ce milieu urbain. Deux catégories sociales peuvent se retrouver au même endroit.

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Voiliers à Argenteuil (1888).

C'est de l'huile sur toile de dimension 65 x 55,5 cm.

Ce tableau est actuellement conservé au musée d'Orsay à Paris.

Caillebotte se fait remarque par ses bateaux luxueux, il était passionné de nautisme. Il se met donc naturellement à peindre des « canotiers » et des voiliers.

 

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Henri Cordier (1883).

C'est de l'huile sur toile, il à pour dimensions 65 x 82 cm

Il est actuellement conservé au musée d'Orsay à Paris

Gustave Caillebotte a peint une série de portraits issues se son entourage bourgeois. Caillebotte peint ici son ami Henri Cordier en pleine concentration, entouré de livres, occupé à écrire dans une position mal définie. La mise en page coupe la figure à mi-corps en la combinant avec les éléments du décors.

 

 

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Vue de toits (effet de neige) de 1878.

C'est de l'huile sur toile de dimension 64 x 82 cm.

Ce tableau est actuellement conservé au musée d'Orsay à Paris ( Don de son frère ).

Ses vues de toits suscitent peu de commentaires. Elles constituent pourtant un maillon important dans la série des représentations urbaines pour lesquelles Caillebotte est tant apprécié aujourd'hui. Ce tableau décrit à merveille l'atmosphère d'un jour d'hiver à Paris. Le ciel bas inonde de gris les toits enneigés à peine animés.

 

 

Bibliographie :

 

 

Sites :

 

 

 

 

 

Livres :

 

  • VINCIGUERRA Marjorie, Gustave Caillebotte, collectionneur au cœur de l'impressionnisme, Mémoire de recherche, Université Paris Ouest-La Défense, 2009-2010, sous la direction de Mme Claire Barbillon. 

     

  • Catalogue de l'exposition, Gustave Caillebotte, Paris, éditions de la Réunion des musées nationaux, 1994.

 

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commentaires

T
Henri Cordier etait un cousin de Gustave Caillebotte.une arrière grand-mère d'Henri cordier, Thérèse Lemasquerier était la soeur d'un arrière grand-père de Gustave Caillebotte, Philippe Joseph Lemasquerier
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