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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 21:34

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Une journée de plus se terminait et, avant de retourner à l'internat, il allait prendre un peu l'air dans la cour Stowsky. On était début automne et les feuilles jaunes et marrons de l'arbre au centre de la cour en témoignaient, commençant à tomber. Cependant certaines d'entre elles, encore vertes, lui rappelaient que l'été était fini depuis peu. Il faisait frais et le ciel était couvert. Pourtant, il ne pleuvait pas et il restait donc assis là un long moment, regardant les feuilles tomber et respirant l'air frais de cette soirée d'automne.

 

Puis, il se levait, regardait sa montre, il était 17h45. Puisqu'il restait un quart d'heures avant le pointage, il montait vers le foyer. Suivant les couloirs du lycée, il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir écrire pour le sujet d'invention que le professeur de français leur avait donné pour le mardi suivant. Aimant écrire, il ne se faisait pas trop de soucis mais il fallait qu'il trouve l'inspiration. Il arrivait au foyer mais, il se rappelait qu'il avait encore son sac sur le dos et qu'il devrait le déposer avant d'y aller. Il se dirigea donc vers sa chambre, la plus au fond du couloir de l'internat.

 

Il allait finalement au foyer. S'asseyant sur l' un des bancs, il écouta quelques internes jouer du piano (certains mieux que d' autres, se dit-il, à raison d'ailleurs) et discutât avec eux et d'autres. Il était à présent presque 18 heures, il quittait donc le foyer et IMG10150-copie-1.jpgregagnait sa chambre pour le pointage. Il était le seul de sa chambrée arrivé. Cela ne l' étonnait pourtant pas, les autres préférant attendre le dernier moment pour venir. Après avoir pointé, il retournât au foyer où, étrangement, il n'y avait personne. Cependant il vit une silhouette dans la pièce adjacente au travers du hublot de la porte.

 

Il s'y dirigea et, ouvrant la porte, vit que personne ne se trouvait plus dans la pièce. Il se demanda s'il devenait fou, il était presque sur d'avoir vu quelqu'un ici il n'y avait pas une minute ! Finalement, il se résignât et attendit que quelqu'un vienne le rejoindre. Mais, personne ne se présentant, il retournât à l'internat cependant, il n'y avait personne non plus. Il descendit... personne non plus ! Il n'y avait plus personne dans le bâtiment ! Il se demandât si ce n'était pas une mauvaise blague mais il avait beau chercher, appeler, hurler... Personne. La peur le gagnait peu à peu.


Il sortit du bâtiment mais, dans la rue il n'y avait personne non plus, pas même une voiture autre que celles qui étaient garées. Il était effrayé, se demandait s'il était fou, ou bien peut-être endormit mais il trébucha et se mit à saigner, la douleur le cuisait ce qui pour lui excluait le rêve. S’arrêtant devant une vitrine pour voir dans le reflet a quoi ressemblait sa blessure, il vit, en plus de son propre reflet, celui d'autres personnes marchant dans la rue, pourtant, en dehors de la vitre il ne les voyait pas.

 

Il essaya de les appeler, se dirigea vers l'endroit où ils se trouvaient... mais aucun ne réagit. Il commençait à désespérer, à sentir l'envie d'abandonner, de s'endormir, là et de se réveiller dans son lit, à l'internat. Mais il avait beau fermer les yeux et espérer, rien n'y faisait, il était toujours seul avec son cortège de reflets dans les vitres et les flaques d'eau qui passaient comme des fantômes, sans le voir. Il héra de pendant ce qui lui paru des heures, la peur au ventre et l'impression que la folie s'emparait de lui.

 

Enfin, il retourna à l'internat ou il s'allongea et attendit... Quoi ? un changement ? une réaction ? son réveil ? Lui même n'aurait su le dire, mais il attendit et vit finalement, dans le miroir sur le mur,  la lumière s'allumer et quelqu'un s'approcher, une silhouette qui le pointa du doigt... Il eu un mouvement de recul puis tomba sur le dos et se retrouva? étrangement dans le foyer, allongé sur un banc. Avait il finalement rêvé, il était extrêmement troublé. Il n'en parla à personne. Mais, le soir venu, un de ses amis lui dit : "Tu allez rire mais tout à l'heure j'ai eu l'impression que quelqu'un me regardais dans le miroir...

- Laisse tomber tu as du rêver." lui répondit-il .



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commentaires

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Tout d'abord, revoir la terminaison des verbes du 1er groupe au passé simple (surtout la 3e personne). Ensuite, un texte correct, mais sans plus ; j'avoue que j'aurais aimé te trouver pus inspiré<br /> ... un peu de peur, peu de doute, et puis pas grand-chose d'autre ...
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