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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 20:02

Il était 7h35 et Coraline descendait juste du car. Elle mit ses écouteurs et commença à marcher. Elle longea la rue du Caire en se faisant bousculer par tous les élèves qui descendaient aussi de leurs bus. Certains se rendaient directement au lycée, d’autres attendaient leurs amis, les écouteurs dans les oreilles. Comme tous les matins, elle croisa un groupe de quatre filles qui discutaient et qui rigolaient. Un peu plus loin, un garçon était assis avec son téléphone. Elle observait souvent ce garçon, qui paraissait toujours seul et préoccupé mais ne s’en souciait pas plus. Toujours sur le trottoir de la rue du Caire, des garçons se dirigeaient vers l’abri bus, déjà blindé, à cause de la pluie. Elle marcha dans une flaque d’eau, le bas de son jean était mouillé, la journée commençait mal. Le moteur des cars était bruyant, elle n’entendait presque plus sa musique et l’odeur du moteur la gênait. Il pleuvait. Elle voulut attraper son parapluie dans son sac et manqua de bousculer une élève. C’était l’automne, et il faisait de plus en plus froid.

 

Coraline, elle, prit la direction du pont pour rejoindre des amis à elles, arrivées déjà depuis cinq minutes. C’était son rituel de tous les matins. Mais ce matin-là, ses amis n’étaient pas encore arrivés. Elle leur envoya un SMS pour savoir où elles étaient. Deux minutes après, elle reçut une réponse : leur car était tombé en panne, elles arriveraient donc 10 minutes plus tard. Coraline les attendait toujours assise sur le muret. Dix minutes plus tard, elle les aperçut : il y avait 3 filles et 2 garçons. Elle dit d’abord bonjour, puis se ré-adossa contre le muret et resta discuter dix bonnes minutes avec ses amis qui étaient dans un lycée différent. Au bout d’environ 5 minutes, la plupart prirent la direction du lycée, elle se retrouva donc seule avec son meilleur ami, Cédric. Ils se connaissaient depuis le primaire. Coraline aimait bien lui parler, il savait écouter. Elle éprouvait des sentiments pour lui, depuis déjà les vacances d’été, mais elle n’en parlait pas, à personne, pas même à Solenn, sa meilleure amie.

 

Cédric, comme à son habitude, lui racontait une petite blague pour la faire sourire, et lui remonter le moral à quelques minutes des cours. Sur le trottoir d’en face, ils entendirent deux garçons se disputer, soi-disant pour une histoire de portable. Ils ne firent pas attention, et continuèrent leur conversation. La pluie avait cessé. Coraline rangea donc son parapluie, prit son téléphone et envoya un message à sa meilleure amie pour lui dire qu’elle arrivait au lycée dans deux minutes. Juste le temps de traverser le chemin des écoliers, le hall et les rejoindre devant la salle de classe. Coraline voulait à tout prix retarder son arrivée au lycée. Elle n’aimait pas la foule, les bousculades dans les couloirs, les cris des élèves… Elle commençait les cours à 8h00, et il était 7h54. Elle décida donc d’y aller. Elle dit au revoir à Cédric et prit le chemin du lycée. Elle arriva à 7h58 et rejoint Solenn.

      Il était huit heures et les cours allaient commencer. Coraline se dirigea vers sa classe avec son groupe d'amis. Mais ce jour-là, il y avait quelque chose d'anormal qui lui traversait l'esprit, mais ne pouvant pas l'expliquer, elle se tut. Elle ressentait comme une sensation de malaise avec son entourage. Arrivée devant la porte de sa classe, le professeur était absent, cela intrigua Coraline car ce n’était pas à son habitude.

Quinze minutes plus tard, un surveillant vint chercher la classe pour les amener en salle de permanence sans donner d’explication quant à l’absence du professeur. La suite de la matinée se déroula normalement. Jusqu’à la pause de midi, où aucun cuisinier n’était présent, les élèves étaient donc obligés d’aller manger dehors. Coraline de plus en plus inquiétée décida de mener son enquête. La voiture du professeur absent le matin même était garée à sa place habituelle, les tabliers des cuisiniers étaient en désordre parterre, le four était même allumé. Elle sortit de la cuisine, et se rendit compte que tous les élèves et les professeurs présents avaient disparus eux aussi ! Il essaya de sortir mais toutes les portes de sorties étaient fermées. Elle voulut appeler Solenn, mais celle-ci ne répondit pas. Coraline commençait à désespérer en se demandait ce qu’il se passait.

A bout, et dans l’incompréhension, elle décida de se poser sur les marches des escaliers pour réfléchir à une solution rationnelle plus calmement. Une marche d’escaliers s’ouvrit et avala Coraline. Elle se retrouvait comme dans une pièce souterraine, il faisait nuit et froid, les peu de portes qu’elle croisait étaient toutes rouillées et bloquées.

Mais soudain, elle entendit une porte claquée. Pensant qu’une personne était présente, elle se dirigea vers l’endroit où le claquement avait retenti. Elle traversa un couloir, et vu au loin une porte ouverte, c’était une salle de SVT. Elle entra, mais la porte se referma « seule » derrière elle. Prise de panique, elle voulut sortir par la fenêtre mais se rendit compte qu’elles étaient toutes recouvertes d’une grille en fer. Plus loin, elle aperçut une échelle. Elle décida d’y monter, peut-être qu’elle ramenait à son lycée. Malheureusement, Coraline se trompait, au bout de cette échelle, elle vit une trappe. Elle l’ouvrit, et vu une dizaine de personnes qui se transformaient petit à petit en animal. Elle descendit l’échelle à toute vitesse, et manqua de tomber. Elle courut, aussi rapidement qu’elle pouvait. Pensant être loin de ce cauchemar, elle s’adossa contre un mur pour se reposer, mais il y avait un déclencheur d’alarme, un bruit strident résonna.

D’un coup Coraline ouvrit les yeux, se redressa de sa table et vit tous les élèves sortir de sa classe habituelle. Tout ceci n’était qu’un rêve, elle s’était endormie pendant son cours de français.

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commentaires

2
Un texte correct (même si la fin offre peu d'intérêt): la peur progressive et le doute face à 2 explications possibles y sont bien présents. Mais beaucoup de fautes et de maladresses d'expression,<br /> aussi.
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M
Bon texte, qui met plutôt bien en place le cadre réaliste (même si l'on aurait pu y trouver encore plus d'effets de réel).<br /> <br /> Assez eu de fautes (ce sera donc facile à corriger) ; et quelques maladresses dans la tournure de certaines phrases (signalées en marron).
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