Aujourd’hui on est vendredi, le mauvais temps est plus que présent en cette fin de journée, mais heureusement les prévisions météo annoncent un super week-end ensoleillé. Elle attend 17h25 avec impatience. Elle c’est Lisa, une fille de seconde dulycée Joseph Loth à Pontivy. Elle est grande, blonde, aux cheveux ondulés, le teint blanc et ses grands yeux sont d’un clair étincelant. Son sourire est radieux et sa voix douce et hésitante à la fois. Elle a une allure neutre, ni tendue ni décontractée.
En ce moment Lisa est en plein contrôle de maths, rêveuse elle regarde les nombreuses gouttes d’eau
coulant sur les fenêtres de la salle A106, en oubliant de se mettre au travail. La sonnerie retentit, Tout les élèves se lèvent, rendent leurs copies et partent en courant. Lisa, elle, est toute paniquée, elle a à peine commencé la deuxième partie de son devoir, consciencieuse elle reste devant sa copie encore quelques minutes. Au moment de rendre celle-ci elle regarde sa montre, il est 17h30, elle se dépêche de ranger toute ses affaires soigneusement et court chercher son sac de sport resté dans son casier. Ensuite sac de sport dans une main et parapluie dans l’autre, elle franchie la grande grille du lycée.
Dehors il n’y a plus grand monde, beaucoup sont déjà monté dans leur bus, stressée elle se met à courir, elle longe la voie ferrée et se dirige rue du Caire pour prendre le sien. Elle sort de sa poche ses écouteurs, la musique l’apaise. Alors qu’elle s’apprête à traverser la rue Napoléon 1er, elle fait face a une ancienne amie. Elles restent discuter sans se soucier de l’heure. Arrivé à l’arrêt des bus, affolée, elle cherche son car.
Récit fantastique
La nuit était proche, le brouillard épais et des courants d’air se faisaient ressentir. Sans s’arrêter elle cherchait son car,
mais en vain, il n’était plus là, d’ailleurs comme tous les autres.
Une panique, un frisson d’angoisse a pénétré son corps. Elle décidait donc d’aller s’asseoir sur le banc le plus proche.
Quelques instants plus tard, elle entendis des bruits étranges, des bruits puissants, comme des claquements, affolée elle se tournais dans tous les sens, mais il n’y avait personne, la rue était
déserte. Elle s'est dit que cela devait être les branches des arbres, qui avec le vent se cassaient et tombaient sur le toit des quelques voitures présentes sur le parking d’à côté.
Après ce moment de frayeur, un autre bruit se fit entendre, ce bruit contrairement à l’autre lui était familier, c’était son portable, rien d’inquiétant à première vue, donc toute contente, se
sentant tous de suite moins seule, elle regardait qui cherchait à la joindre. En le consultant, elle aperçu une petite phrase qui disait « batterie faible », à ce moment là tout s’est
effondré.
Soudain, Lisa senti des présences tourner autour d'elle, des silhouettes blanches qui la survolaient à une vitesse
hallucinante, et qui semblaient rire, se moquaient-elles ? Elle ne savait pas.
Cela n’a pas duré bien longtemps, d’un coup tout s’est arrêté, plus de bruits, les silhouettes blanches avaient été remplacées par la lumière étincelante et à la fois douce de la lune.
Ce qui venait de se passer était-il vraiment réel ou était-ce juste le fruit de son imagination débordante ?
Après avoir repris ses esprits, il faillait qu'elle trouve quelqu’un qui puisse l’aider à rentrer chez elle.
A la seconde où cette idée lui traversa la tête, elle vit une personne au loin, sombre mais brillante à la fois, c’était difficile à expliquer. Elle marchait donc de plus en plus vite pour la
rattraper.
Lorsque elle arrivait derrière elle, cette personne s’arrêta brusquement. Elle se retourna précipitamment et là Lisa vis son visage, celui-ci était étrange, obscur, seulement des petits yeux
rouges ressortaient sur ce large fond noir. Elle fis un bond en arrière, tellement choquée de ce qu'elle venait de voir, elle restait immobile, pendant quelques minutes, et elle faisait de même.
Au bout d’un certain temps, elle leva son bras droit et le mit sur l'épaule de Lisa, elle senti une fraicheur insupportable pénétrer doucement à l’intérieur de son corps. Tellement cette
douleur étrange lui faisait mal, elle a crié, hurlé de toute ses forces et elle s'est enfui en courant.
Je fais un cauchemar, je fais un cauchemar, je fais un cauchemar, elle n’arrêtait pas de répéter ces quelques mots pour se soulager et pour se convaincre que tout ce qu'elle vivait là
n’était pas la réalité.
Lisa s'est assise dans un coin sombre, pour ne pas revoir cette créature. Elle a fermé les yeux, et dans sa tête pleins d’émotions se sont mélangées, la peur, la fatigue, l’envie, le
délire.
Brusquement un bruit perçant l'a fit sortir de ses pensés, elle ouvrit les yeux, et vit qu'elle était sur le banc, transie de
froid. Une voiture était arrêtée tous près d'elle, elle klaxonnait. Etonnée Lisa reconnu un visage familier, elle courut s’engouffrer dans celle-ci, essoufflée mais soulagée de rentrer.
Sur le chemin du retour, elle se posait des tas de questions, et ne cessais de se remémorer tout ce qui venait de se passer.
Etait-ce un rêve ou plutôt un cauchemar ? Pourtant, tout lui semblait si réel !