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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 19:42

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Aujourd’hui on est vendredi, le mauvais temps est plus que présent en cette fin de journée, mais heureusement les prévisions météo annoncent un super week-end ensoleillé. Elle attend 17h25 avec impatience. Elle c’est Lisa, une fille de seconde dulycée Joseph Loth à Pontivy. Elle est grande, blonde, aux cheveux ondulés, le teint blanc et ses grands yeux sont d’un clair étincelant. Son sourire est radieux et sa voix douce et hésitante à la fois. Elle a une allure neutre, ni tendue ni décontractée.  

En ce moment Lisa est en plein contrôle de maths, rêveuse elle regarde les nombreuses gouttes d’eau

coulant sur les fenêtres de la salle A106, en oubliant de se mettre au travail. La sonnerie retentit, Tout les élèves se lèvent, rendent leurs copies et partent en courant. Lisa, elle, est toute paniquée, elle a à peine commencé la deuxième partie de son devoir, consciencieuse elle reste devant sa copie encore quelques minutes.  Au moment de rendre celle-ci elle regarde sa montre, il est 17h30, elle se dépêche de ranger toute ses affaires soigneusement et court chercher son sac de sport resté dans son casier. Ensuite sac de sport dans une main et parapluie dans l’autre, elle franchie la grande grille du lycée. 

 

Dehors il n’y a plus grand monde, beaucoup sont déjà monté dans leur bus, stressée elle se met à courir, elle longe la voie ferrée et se dirige rue du Caire pour prendre le sien. Elle sort de sa poche ses écouteurs, la musique l’apaise. Alors qu’elle s’apprête à traverser la rue Napoléon 1er, elle fait face a une ancienne amie. Elles restent discuter sans se soucier de l’heure. Arrivé à l’arrêt des bus, affolée, elle cherche son car.

 

Récit fantastique

 

 

La nuit était proche, le brouillard épais et des courants d’air se faisaient ressentir. Sans s’arrêter elle cherchait son car, mais en vain, il n’était plus là, d’ailleurs comme tous les autres.
Une panique, un frisson d’angoisse a pénétré son corps. Elle décidait donc d’aller s’asseoir sur le banc le plus proche.
Quelques instants plus tard, elle entendis des bruits étranges, des bruits puissants, comme des claquements, affolée elle se tournais dans tous les sens, mais il n’y avait personne, la rue était déserte. Elle s'est dit que cela devait être les branches des arbres, qui avec le vent se cassaient et tombaient sur le toit des quelques voitures présentes sur le parking d’à côté.
Après ce moment de frayeur, un autre bruit se fit entendre, ce bruit contrairement à l’autre lui était familier, c’était son portable, rien d’inquiétant à première vue, donc toute contente, se sentant tous de suite moins seule, elle regardait qui cherchait à la joindre. En le consultant, elle aperçu une petite phrase qui disait « batterie faible », à ce moment là tout s’est effondré.

Soudain,  Lisa senti des présences tourner autour d'elle, des silhouettes blanches qui la survolaient à une vitesse hallucinante, et qui semblaient rire, se moquaient-elles ? Elle ne savait pas.
Cela n’a pas duré bien longtemps, d’un coup tout s’est arrêté, plus de bruits, les silhouettes blanches avaient été remplacées par la lumière étincelante et à la fois douce de la lune.
Ce qui venait de se passer était-il vraiment réel ou était-ce juste le fruit de son imagination débordante ?
Après avoir repris ses esprits, il faillait qu'elle trouve quelqu’un qui puisse l’aider à rentrer chez elle.
A la seconde où cette idée lui traversa la tête, elle vit une personne au loin, sombre mais brillante à la fois, c’était difficile à expliquer. Elle marchait donc de plus en plus vite pour la rattraper.
Lorsque elle arrivait derrière elle, cette personne s’arrêta brusquement. Elle se retourna précipitamment et là Lisa vis son visage, celui-ci était étrange, obscur, seulement des petits yeux rouges ressortaient sur ce large fond noir. Elle fis un bond en arrière, tellement choquée de ce qu'elle venait de voir, elle restait immobile, pendant quelques minutes, et elle faisait de même. Au bout d’un certain temps, elle leva son bras droit et le mit sur l'épaule de Lisa, elle senti une fraicheur insupportable  pénétrer doucement à l’intérieur de son corps. Tellement cette douleur étrange lui faisait mal, elle a crié, hurlé de toute ses forces et elle s'est enfui en courant.
 Je fais un cauchemar, je fais un cauchemar, je fais un cauchemar, elle n’arrêtait pas de répéter ces quelques mots pour se soulager et pour se convaincre que tout ce qu'elle vivait là n’était pas la réalité.
Lisa s'est assise dans un coin sombre, pour ne pas revoir cette créature. Elle a fermé les yeux, et dans sa tête pleins d’émotions se sont mélangées, la peur, la fatigue, l’envie, le délire.


Brusquement un bruit perçant l'a fit sortir de ses pensés, elle ouvrit les yeux, et vit qu'elle était sur le banc, transie de froid. Une voiture était arrêtée tous près d'elle, elle klaxonnait. Etonnée Lisa reconnu un visage familier, elle courut s’engouffrer dans celle-ci, essoufflée mais soulagée de rentrer.
Sur le chemin du retour, elle se posait des tas de questions, et ne cessais de se remémorer tout ce qui venait de se passer.

 

Etait-ce un rêve ou plutôt un cauchemar ? Pourtant, tout lui semblait si réel !

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 19:20

 

Ce jour-là, Chloé partit du lycée à 17h30 comme tous les soirs pour rejoindre ses amies à la sortie. Chloé sortait toujours avant ses copines. En les attendant devant la grille, Chloé regardait les gens sortir les uns après les autres, et s'amusait à observer la façon dont ils étaient habillés. Certains portaient déjà des tenues d'hiver tandis que d'autres avaient toujours leurs vêtements d'été. C'est vrai que nous ne sommes qu'au début de l'automne. Son regard se portait sur une fille qui avait une veste qu'elle aimait bien, et elle se disait qu'elle aimerait bien avoir la même. Elle remarquait aussi, amusée, qu'une fille portait les mêmes chaussures qu'elle, des basiques, noires avec des lacets blancs. Une voiture passait devant le lycée, faisant bouger tous les lycéens qui étaient au milieu de la route. C'était un homme qui la conduisait, un gros 4X4 noir aux vitres teintées à l'arrière.

 

Ses copines arrivèrent au moment où il commençait à pleuvoir. Chacune sortit alors son parapluie sauf Chloé qui n'en avait pas. Une de ses copines lui proposa alors de s'abriter sous le sien. Tout en marchant et discutant avec ses copines, Chloé aperçu un homme vêtu de noir traversé la rue avec un chapeau noir et un petit sac à la main. Elle ne sait pas pourquoi mais cet homme lui faisait peur, peut-être parce que son regard est aussi noir que ses vêtements. Elle tourna brusquement la tête. Sa copine dû la quitter pour aller rejoindre sa mère qui l'attendait au coin de la rue. Chloé n'avait donc plus de parapluie, elle se dépêchait de rejoindre l'abri bus si elle ne voulait pas finir trempée car la pluie devenait soudainement plus forte. Elle attendait au passage piéton qu'une voiture la laisse passer. Une voiture grise s'arrêtait alors, c'était une jeune femme blonde qui était au volant. Chloé la remercia d'un geste de la main. La jeune femme lui rendit un sourire. Son abri de bus n'était plus loin mais le ciel continuait de s'assombrir. Chloé était trempée. Les quelques personnes qui se trouvaient à côté d'elle, et qui n'avaient pas non plus de parapluie commençaient à courir. Un jeune homme laissa tomber son mouchoir par terre, il le ramassa, et le mît à la poubelle qui était juste à coté de lui. Il en profita pour jeter quelques papiers qu'il avait dans ses poches. Il donnait l'impression à Chloé que la pluie ne le gênait pas du tout. 

 

Arrivée à l'abri bus, Chloé s'arrêtait, attacha ses cheveux trempés et attendit son car. Elle n'arrivait même pas à se faire une petite place sous l'abri, tant il y avait du monde. En face d'elle, une vielle dame promenait son chien blanc mais bizarrement il ne semblait pas mouillé. La vielle dame tenait un parapluie rouge avec un sac à main bleu. Chloé la trouvait triste. Une voiture passait en klaxonnant trois ou quatre fois, ce qui fît sursauter Chloé. C'était une voiture blanche avec des traits rouges sur le côté. Un homme la conduisait, Chloé pensait qu'il devait avoir une cinquantaine d'années. Il portait des lunettes, qu'elle trouvait démodées, ce qui le vieillit. Il passait tellement vite qu'il éclaboussa tous ceux qui étaient à l'intérieur de l'abri bus. Une dame était furieuse. Elle commençait à s'énerver et à crier, et Chloé s'est dit que c'était un peu bête de s'énerver pour cela. Le car de Chloé arriva enfin, mais elle prit son temps et laissait passer les personnes devant elle parce qu'elle ne voulait pas se faire bousculer.

 

 

 

     FANTASTIQUE: 

 

Arrivée dans son car, Chloé prit son ipod pour écouter de la musique tranquillement. Elle était tout au fond du car sur la banquette arrière, avec un jeune garçon qui devait avoir son âge. Il était brun, assez grand, avec de grands yeux marrons. Elle écoutait une musique triste, celle de l'enterrement de sa grand-mère qui avait eu lieu trois semaines auparavant. Chloé était très proche de sa grand-mère. Elle laissa coulé une larme sur sa joue. Le jeune garçon l'a regardait, et lui demanda alors son prénom. Elle lui répondit et en échange elle lui demanda le sien. Il s'appelait Florian. Ils commencèrent à parler de tout et de rien. Après quelques minutes, il lui demanda pourquoi elle avait pleuré, elle ne répondit pas.

 

Le car s'arrêta, Florian devait descendre. Il fit un signe de la main à Chloé pour lui dire au revoir. Elle lui rendit un léger sourire. Elle se retrouva donc seule au fond du car. Elle écoutait toujours la même musique depuis le début du trajet. Quelques minutes plus tard elle descendit à son arrêt pour rentrer chez elle. Elle arriva chez elle, monta directement dans sa chambre et commença à faire ses devoirs. Elle sentit quelque chose au dessus d'elle, elle regarda mais il n'y avait rien. Elle se remit a travailler. Quelques instant plus tard elle sentit encore quelque chose passer près de son oreille, elle se retourna vite mais toujours rien. Elle s'est alors dit que c'était un courant d'air. Ses parents sont arrivés vers 20h15. Elle est partie manger tout de suite après. Après le dîner elle est allée prendre une douche. En sortant de sa douche elle a remarquée qu'il n'y avait plus le bracelet qu'elle avait posé cinq minutes avant. Chloé est sortie immédiatement de sa douche en demandant à ses parents si c'était eux qui était rentrés dans sa chambre, ils répondirent que non. Elle alla dans sa chambre et le bracelet était là, sur sa table de nuit. Elle commençait a trouver les événements qui se passaient assez louches mais elle ne s’attardait pas sur les détails qui lui paraissaient sans importance. Elle préparait ses affaires pour aller en cours le lendemain, et elle aperçu devant elle une trace blanche, qui disparu aussitôt, elle ne comprenait pas. Dans la glace qui se trouvait en face d'elle, elle vit une silhouette, d'une femme probablement car elle avait les cheveux long. Elle prit peur. Elle s'installa dans son lit, prit un livre, et commença à lire. Elle leva les yeux, devant elle, sa grand mère. Elle ferma les yeux, les ouvrit de nouveau, c'était bien elle. Chloé ne réalisait pas que sa grand mère était là, mais au bout de quelques minutes le premier mot qui lui sortait de la bouche était « grand-mère » et sa grand mère lui répondit un petit « oui ». Chloé était heureuse. Alors elles discutaient pendant longtemps, quand la mère de Chloé arriva dans sa chambre et lui dit « tu n'es pas encore couchée ? Mais tu parles à qui ? » , et Chloé lui répondit « et bien à mamie ! ». La mère de Chloé ne comprit pas et dit à Chloé d'aller se coucher, qu'elle était sûrement fatiguée. Chloé alla alors se coucher.

 

Le lendemain fut une journée banale, Chloé rentrait chez elle vers 18h comme tous les soirs. En arrivant elle alla directement dans sa chambre pour voir si sa grand mère y était, et effectivement elle y était. Elles discutaient encore pendant longtemps, elles avait du temps à rattraper. Le jour suivant c'était le week-end. Chloé décida d'aller se promener pas loin de chez elle. Elle y va donc avec sa grand-mère. Au bout de leur balade Chloé demanda à sa mamie de prendre une photo avec elle, sa mamie accepta avec plaisir. Chloé prit la photo avec son téléphone. Elle l'a regarda et dit « mamie, tu n'es pas dessus ». Chloé comprit et ne dit plus rien.

 



 



 

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 18:53

 

 

Il était précisément 7h08 lorsque Nina passait les portes de sa maison. Le bus s’arrêtait juste devant chez elle mais Nina arrivait toujours à le rater ou à courrir après celui-ci, à cause du temps qu’elle prenait pour se pomponner dans sa salle de bain. Ce matin là, elle était en avance. A son arrêt, elle ne connaissait personne. Il faisait nuit, à peine éclairée par un lampadaire, elle s’était assise seule à l’écart des autres sur un petit muret en pierre près de l’église. Attendant son bus, un petit chaton du voisinage vint lui demander quelques caresses. Elle entendit le bus arriver derrière elle, et se leva rapidement pour essayer de rentrer dans le bus avant tout le monde pour avoir de la place. Elle monta finalement en dernier après avoir laisser monter les collégiens avant elle. Elle s’assit dans le fond près d’un jeune homme brun aux yeux clairs qu’elle trouvait drôle et charmant depuis le début de l’année. Le bus partit.


Nina était arrivée à la Plaine à 7h33 précise. Il faisait très froid ce matin là et elle s’était peu couverte, simplement vêtue d’un jean troué pour suivre la mode, une paire de botte en cuir, avec un petit haut et un gilet noir, elle regrettait de ne pas s’être mis un manteau sur le dos. Son sac était assez lourd, elle voulait arriver vite au lycée pour y déposer ses affaires dans son casier et se mettre au chaud. Elle traversait la Plaine en marchant vite et en baissant les yeux de peur de croiser son ex petit ami qui l’avait lâchement quittée pour partir avec une autre fille qu’elle ne connaissait pas. Une fois la Plaine traversée, Nina s’engageait dans l’Avenue Napoléon I pour aller rejoindre son amie Justine qu’elle connaissait depuis 5mois, depuis l’arrivée de Nina en Bretagne. Justine l’attendait sous un abri de bus car il commençait à pleuvoir. Sur le chemin, les gens regardaient Nina comme tous les matins, elle se sentait complexée et honteuse alors elle marchait de plus en plus vite en baissant toujours les yeux. Si elle pouvait courir et passer inaperçue, elle le ferait. Jusqu'à ce qu’elle vit enfin Justine. Elle se mit sous le premier abri de bus avec elle. Justine fumait et comme tous les matins, elle proposait une cigarette à Nina, que celle-ci refusa encore une fois. Elle détestait la cigarette et ne fumait jamais pour éviter d’avoir un cancer du poumon à 50ans.


Une fois que le bus de Justine était arrivé, Nina partit à 7h45 en direction du lycée, montait  l'Avenue Napoléon Iet traversait le petit passage en face de la Rue du Caire qui menait directement à l’entrée du lycée. Arrivée au lycée, elle avait encore l’impression d’être observée alors elle ne s’attardait pas à dire bonjour et à discuter avec les personnes qu’elle connaissait devant le lycée. Elle s’empressait de rentrer. Dans le Hall encore, il y avait beaucoup de monde. A force de marcher vite, elle était essoufflée. Nina n’avait aucune confiance en elle, ayant constamment peur des moqueries des autres. Dans les couloirs il n’y avait plus personne. Elle pouvait enfin reprendre son souffle et marcher tranquillement jusqu’à son casier qui était dans la partie sciences naturelles du lycée. Devant son casier l’attendait ses camarades de classes. Ils partirent tous ensembles à leur première heure de cours de la journée...

 


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Nina était épuisée de sa journée de cours, mais heureusement, le week end commencait. A 17h30 elle descendait prendre son bus à la Plaine; là ou celui-ci l'avait déposée le matin même. Une fois installée dans son siège, elle recu un appel de sa mère. Celle-ci lui expliqua que ce soir elle serait toute seule dans l'appartement puisque ses parents avaient beaucoup de travail et qu'ils devaient ouvrir leur pizzeria ce soir. A partir de là, Nina savait qu'elle serait tranquille ce soir, et qu'elle pourrait inviter son amie Justine chez elle. Une fois rentrée, elle essaya d'appeller Justine afin d'avoir une réponse. Justine décrocha:

-"Allo?"

-"Oui, tu passes la soirée chez moi ce soir? Mes parents ne sont pas là."

-"Avec plaisir ! J'arriverai à 20h30."

-"D'accord, je t'attendrai ! D'ailleurs attends j'ai quelque chose à te dire.. "

*bip,bip,bip*

La conversation avait été coupée, Nina n'avait certainement plus de réseau, ce qui était bien rare chez elle. Elle ne chercha pas à rappeller Justine, elle l'attendra comme prévu à 20h30.

Elle voulu faire un peu de ménage pour ne pas que sa mère lui reproche de ne rien faire à la maison quand elle rentre. Mais avant, elle s'affala sur son canapé pour regarder son émission quotidienne qui durait environs une demi heure.

Dix minutes après que l'émission ait commencé, Nina sentit un souffle glacial sur sa nuque. Elle n'y prêta pas vraiment attention. Puis, elle sentit de nouveau un souffle glacial, mais au niveau de ses jambes cette fois. Elle avait très foid. Elle se leva pour inspecter les pieces de la maison, et effectivement, la fenètre de sa chambre était ouverte.L'air venait certainement de là. Elle ferma sa fenêtre et se dit qu'il y a peut être eu un gros coup de vent pour que ses fenêtres s'ouvrent seules, pourtant aucun arbre ne bouge dehors.

Une fois son émission terminée, la nuit commencait à tomber et Nina s'empressa d'aller chercher du pain juste en bas de chez elle. Elle enfila son manteau, enteignit la télévision et descendit.

Quelques minutes plus tard, il faisait déja nuit. Elle remonta les escaliers de son immeuble pour regagner son appartement. elle attrapa la poignée et l'abaissa afin d'ouvrir sa porte. Celle ci commence à s'ouvrir mais se claque violemment comme si une force surnaturelle l'avait refermée sur elle. Ne comprennant pas, elle tenta a nouveau d'ouvrir. Rien à faire, la porte était bloquée. Pensant que sa mère était rentrée, elle toqua en demandant :

-"Maman tu es rentrée?"

Aucune réponse. Elle forca de plus en plus en poussant sur sa porte d'entrée, en y mettant tout son poids mais il lui semblait que la porte avait été fermée à clef. De dehors, elle entendit son téléphone fixe sonner, alors, elle continua à enfoncer la porte de plus en plus fort. Après plusieurs coups dans celle-ci, elle s'ouvrit enfin comme si quelqu'un l'avait ouverte pour elle. Nina fut prise d'un sentiment d'angoisse.

Le téléphone sonnait toujours. Elle s'empressa de répondre ... Mais il n'y avait personne au bout du fil. Cela devait sans doute être une erreur. Elle ferma la porte d'entrée à clef, pour s'assurer qu'il n'y ait plus de problèmes et fit un tour rapide dans les chambres juste pour se rassurer .

Mais tout était normal. Il n'y avait aucun bruit dans l'appartement, seulement des petits grincements inhabituels qui malgré tout, l'éffrayaient. Elle fit demi tours pour se diriger vers son salon et entendit des grésillements. Sa télévision était allumée! Nina était pourtant sure de l'avoir éteinte. Effrayée à en avoir le souffle coupé, elle l'éteignit et appela Justine pour lui demander de venir directement, car elle avait très peur. Justine la rassura en lui disant qu'elle arrivait sur le champ.

Elle ralluma la télévision et mis le son très fort pour ne plus entendre les grincements. Même si elle regardait la télévision et qu'elle n'entendait plus rien autour d'elle, elle était très concentrée sur tout ce qu'il se passait autour d'elle.

Au bout de quelques minutes, quelqu'un avait sonné à sa porte. Elle arreta le son de la télévision. L'appartement était mort. On entendait un courant d'air passer au travers d'une fenêtre. Nina courru jusqu'à l'entrée. Elle ouvrit la porte : Il n'y avait personne. Elle commencait à se demander si elle ne devenait pas folle, ou si elle avait peut être réver.

Elle alla se rasseoir, elle remit le son et quelqu'un re sonna à la porte. Ayant trop peur pour se lever, elle appela Justine pour savoir si c'était elle devant sa porte d'entrée. Justine lui confirma, en lui disant qu'elle venait juste d'arriver. Nina s'empressa d'ouvrir la porte fit rentrer Justine chez elle et lui proposa quelque chose à boire. Justine ne voulait que de l'eau.

Pour ne pas effrayer son amie, Nina lui expliqua juste qu'elle devenait paranoïaque à cause des bruits qu'il y avait dans la maison. Elle lui demanda si elle pouvait dormir chez elle ce soir, et Justine était tout à fait d'accord. Les deux amies partirent et Nina ne parlera à personne de cette angoissante soirée.



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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 18:43

Aujourd’hui c’est Vendredi, Charles adore ce jour car il finit à 15 h 30 cette semaine et c’est aussi parce que le week-end arrive. La sonnerie du lycée retentit. Les devoirs notés, il se dirigea vers le pont avec son ami Hugo pour rejoindre 3 autres de leur copain qui les attendaient impatiemment car eux avaient déjà fini depuis une heure. 

 


Tous les cinq décidèrent de descendre boire un verre au bar ‹‹St Patrick››, ils prirent la rue du fil et entrèrent dans le bar. Après avoir bu leur diabolo, ils se dirigèrent vers ‹‹la mie câline›› située au bout de cette longue et étroite rue piétonne. Arrivée à ‹‹la mie câline››, chacun prit sa formule puis traversa la rue nationale pour descendre au PMU du coin pour faire un parions sport. Ils se dirigèrent ensuite vers le parc où ils avaientl’habitude d’aller lors de la pause de midi pour passer le temps.


Avant de rejoindre l’arrêt de bus l’un d’entre eux voulut prendre un paquet de bonbons car il préférait cela à une viennoiserie donc ils s’avancèrent rue du Rivoli pour aller au petit Intermarché ! Puis il rejoignit l’arrêt de bus sur la rue nationale …  

 En attendant le bus Charles parlait du Parions Sports qu’il avait gagné avec beaucoup de chance en espérant pouvoir gagner celui qu’il venait de faire de nouveau  avec son ami Hugo   !!

 

 

 

Fantastique:

 

 

Comme tous les vendredis, tout le monde se bousculait pour rentrer dans le bus, car ils avaient tous hâte d'arriver chez eux pour le week-end et comme il pleuvait nous ils avaient pas envie d'être mouillé. Il réussit quand même à monter dans le bus assez facilement en se faufilant. Il s'assied sur un siège à côté de la vitre et son ami Hugo s'assied à côte de lui.

 Le chauffeur démarra et prit la route direction Baud .

Comme d'habitude la route était longue et le temps n'y était pas pour améliorer la chose : il pleuvait de plus en plus  et il y avait  un peu d'orage.

 

Durant le trajet il regardait la route et la pluie qui tombait sur le sol. Soudain, le bus s’arrêta ;

Ils étaient arrivés au premier arrêt mais celui-ci ne lui disait rien il ne connaissais pas ce lieu. Il demandait à Hugo où ils étaient, il lui répondit :

« Bah sur la route, on sait arrêté pour déposer les personnes qui habitent ici »

 

Charles était stressé, il ne connaissais pas cet endroit mais pour se calmer, il se fit à l’idée que le chauffeur avait prit une autre route et s’était arrêté à un autre endroit dans la même ville.

 

Le car repartit :

 

Un quart d'heure plus tard, le car arriva à destination mais il ne reconnaissais toujours pas l'endroit où il devait descendre ce n'était pas Baud.

 

Hugo se leva et se dirigea vers la sortie du bus. Tout le monde fit de même donc il se diriga vers la sortie. Il était dans un lieu qu'il ne connaissait pas, j'avais peur et il se dirigea sous l'abri bus pour se protéger de la pluie. Le ciel avait changé de couleur et était passé de nuageux à gris foncé et comme il commençait à se faire tard la nuit commençait à tomber. Il sortit son portable mais il ne voulait pas s'allumer et autour de lui les gens commençaient à partir et couraient pour ne pas être totalement trempé.

Mais que se passait-il ici ? Il ne savais pas où il était et son portable ne voulais pas s'allumer alors que 45 minutes avant, la batterie était chargée.

 

Cependant, par chance Il croisa une personne qui était en train de fumer sous le store d'un bar. Il lui demanda « Excuser-moi où sommes nous ? »

Il lui répondit « Bah mon garçon nous sommes à Baud »

 

Donc il lui demanda ensuite si il avait un portable . Mais pas de chance il n'en avait pas . Ou était-il ? Il se demandait si il rêvait ou si cela était bel et bien réel ?

 

Il décida de continuer sa route vers un autre bar ou la il y avait de la lumière et des gens . Le serveur s'approcha de lui et lui demanda si il voulait boire quelque chose il lui répondit :

- « Oui, un café s'il vous plaît . Mais excuser-moi ou sont vos toilettes? »

Il lui répondit que c’était la porte au fond du couloir a gauche. Je m’avança dans ce couloir ou il y avait beaucoup de posters de Las Vegas et des figurines d' Elvis Presley. C’était un bar style années 60 avec comme musique de fond « Jailhouse Rock » d'Elvis Presley

 

En sortant des toilettes il se posa sur un fauteuil car il était  fatigué et tout ce stress y était pour beaucoup. Il bu son café, se mis à l'aise dans le fauteuil et s’assoupis aussitôt . Tout a coup il entendit un bruit de klaxon et des rires qui le fit sursauter .

 

Il était la tête contre la fenêtre du bus à coté de son ami Hugo. Il lui demanda si il allait bien car il était essoufflé. Il lui répondit que oui ! et le car s’arrêta.

 

On étaient arrivés au champ de foire, c'était bien Baud . Tout le bus se précipita vers les portes de sortie ! Il fit de même tout en méditant à se qui venaient de se passer.

 

Arrivé sur le trottoir sa grand mère était la elle l'attendait. Elle lui demanda si la journée c'était bien passée. Il lui répondist que oui et qu'il avait eu une bonne note en francasi qui avait permis d'améliorer sa moyenne mais qu' il était fatigué et qu'il avait hâte de rentrer à la maison.

 

Dans la voiture, Il pensait a ce qu'il c'était passé tout a l'heure. Avait-il rêvé ? ou était-ce la réalité ?

 

 

 

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 18:24

 

Comme toujours le bus s’arrêta au même endroit, dans un brouhaha général tout le monde se leva se précipita vers la sortie. Le sac sur le dos Louis discutait avec son ami derrière lui, ils parlaient de l’émission qui passe à 20h sur la 4, dont ils sont des grands fans. Enfin arri à la sortie du bus après une minute d’attente, ils marchèrent tous les deux dans la rue du Caire comme d’habitude, ils croisaient toujours les même personne le gars appuyé contre le mur au regard noir et cette fille qui faisait de l’œil à l'un de  ses copains. Son copain sortit sa première cigarette de la journée. Il l’alluma, son prétexte pour fumer était que cela le réchauffait mais il savait bien que c’était pour imiter les plus grands, même si en cette saison il ne faisait pas bien chaud.

 

Arrivé au bout de la rue ils retrouvèrent le reste de la bande, il les salua un par un et chacun avec un check  bien différent. Certains étaient bien réveillés à l’image de Mous toujours un peu excité et d’autres encore dans les nuages avec la marque de l’oreiller à peine effacer. Après 5 minutes de discussion devant l’entrée du boulevard ils prirent le chemin du lycée, comme d’habitude des grandes flaques d’eau bien boueuses étaient réparties partout sur le chemin, depuis quelques minutes ils avaient cessé de parler. Il se demandait si le prof de Chimie allait leur rendre le fameux contrôle. Louis pensait l'avoir raté, normal le soir où il devait réviser il passait son film préféré à la télé.

 

Après avoir évité le grosses flaques, ils s’assirent sur le bord du pont et parlèrent de la soirée de la veille passé au cinéma. Comme tous les matins on identifiait le même type de personne celle: qui allait se battre pour le dernier Ouest France ou encore le sprinteur qui 5 minutes avant la sonnerie décide d’aller jusqu'à la Mie Câline. Aujourd’hui il n’avait pas cour en première heure une raison de plus pour rester papillonné sur le pont. Ils restaient entre copain à parler, c’était un peu toujours les mêmes sujets entre eux, le match de foot de la veille, le samedi soir trop arrosé ou encore la dernière punition inventer par la mère de l’un pour faire augmenter ses notes ! Au bout d’une demi-heure ils rentrèrent dans le hall s’assirent. L’un déplia son Ouest France tandis que l’autre sortit ses écouteur.

Voilà ils n’attendaient plus que la sonnerie pour repartir pour une longue journée de cour.*IMG 1102

 

La sonnerie retentit, Louis se dirigeait vers sa salle, en entrant il remarqua que de nombreuses places étaient vide. A l’heure de l’appel il y avait dix-neuf absents. Louis et les autres élèves se demandaient bien où était passé le reste de la classe, au fils du cours les uns et les autres essayaient de joindre par sms les absents, aucune réponse. La situation devenait assez étrange. La prof adapta son cours au peu d’élèves. Peu après c’était l’heure de la pause du matin, les couloirs étaient anormalement vides, silencieux et désertique. Le hall qui d’habitude était  plein à craquer était vide, seuls quelques petits groupes d’élèves étaient présent. Louis et le reste de sa classe se dirigeaient vers leurs prochains cours lorsqu’un surveillant leur annonça que leur prof n’était pas venu aujourd’hui.

Louis en profita pour aller aux toilettes avec un de ses camarades restants. Il dit : « Attends-moi là j’en ai pour deux secondes ». Louis s’enferma à double tours. A sa sortie son ami n’était plus là, il l’appela, cria son nom personne ne répondit. Cette fois-ci il était vraiment seul. La peur monta en lui. Il regarda à gauche puis à droite personne, un silence total envahie l’établissement. Louis essaya d’ouvrir la première porte qu’il vit, puis la deuxième ainsi de suite, elles étaient toutes fermées. Il était comme pris au piège. Il fit une première fois le tour du lycée, les sacs des élèves étaient là, il monta à l’internat où habituellement il n’avait pas accès. Il vit les lits fait, les valises à leurs places et les armoires pleines. Tout à coup Louis sursauta, c’était la sonnerie qui sonnait. Le lycée fonctionnait normalement, la sonnerie, la lumière tout, sauf les élèves. Il fallait qu’il essaye de sortir mais tous était fermé. Il alla au self où là-bas il y avait une grande baie vitré qui aurait pu l’aidé  à signaler sa présence mais les rues étaient elles aussi vident. Son dernier recours son portable, il le sorti de sa poche mais là, la malchance le suivit la batterie était à plat. Il n’avait plus de moyen de communication, enfermé ne sachant plus quoi faire il s’assit sur un banc et attendit le miracle.

D’un seul coup une alarme stridente retentit, ce n’était pas celle pour les incendies. Louis se leva et la cherchait à tous les étages, impossible de la trouver. Le bruit augmentait au fil des minutes, bientôt insupportable. Il restait un seul endroit, que le jeune homme n’avait pas visité : le sous-sol. Le lieu était habituellement interdit aux élèves, mais vu qu’il était seul rien ne lui était interdit maintenant. Il descendit les marches deux à deux,  il régnait une chaleur étouffante, le couloir était long, étroit et sombre. Aucun des trois interrupteurs sur le mur ne marchaient, il avançait petit à petit les mains en avant pour anticiper une possible chute. Il sentait qu’il se rapprochait du bruit, il n’était plus très loin. Puis il commençait à distinguer une légère lumière bleu, elle tournait légèrement. Il s’avança pas à pas maintenant il était sûr que l’alarme provenait de là. Il tendit le bras pour atteindre la lumière.

Il ouvrit les yeux, trois pompiers l’entouraient, ils étaient soulagé de le voir ouvrir les yeux, l’un de dit : « Enfin il reprend conscience ! »

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 17:59

               Tous les jours étaient les mêmes et s’enchainaient, jusqu’au jour où quelque chose de mystérieux et d’inexpliqué se passa.

            Ils attendaient, sous la pluie battante, qu’une personne de l’établissement vienne leurs ouvrir pour qu’enfin ils se mettent au sec. La grille bleue s’ouvrit, s’était une petite victoire car au moins ils allaient pouvoir sécher un peu. Juste au moment où l’élève posa le pied dans l’établissement scolaire, il senti un profond malaise au fond de lui.  Il était comme foudroyé. Il ne sentait plus ni ses jambes, ni ses bras. D’un coup, il tomba sur les genoux comme abattu, le surveillant qui avait ouvert la grille le retenu pour ne pas qu’il s’écrase face contre le bitume trempé par la pluie de l’orage qui grondait de plus en plus fort.

             Quand il revient à lui, il était dans un des lits de l’infirmerie du lycée. L’infirmier, un vieil homme près de la retraite, était assis auprès de lui et lui demanda si il allait bien et quel jour on était ? Le vieux monsieur lui posa une petite dizaine de questions auxquelles il répondit. L’infirmier lui dit alors qu’il avait été victime d’un petit malaise lié à un manque de sommeil. Ce qui était vrai ! D’après le vieil homme rien de très grave. Mais au fond de lui, il savait qu’il y avait autre chose qu’il ignorait pour le moment.

            Il était 10 heures et la récréation venait de se terminer et il allait en cours d’histoire. Pendant la récréation, quelque chose avait changé, un garçon normalement très agressif était devenu doux comme un agneau. Il était apprécié alors que normalement tout le monde le détestait. Cela était très étrange. En histoire, ils étudièrent un chapitre sur la Terre et l’eau. Soudain, le drame ! Il découvrit que la Terre était devenue une planète très pauvre en eau et que cette ressource était presque épuisée. Il regarda par la fenêtre, il vit un ciel si noir que l’on ne voyait presque rien. Tout ceci était vraiment très étrange car en temps normal le soleil aurait dû déjà être levé. Après deux heures d’histoire, il était l’heure d’aller manger. Sur le chemin menant au self, il y avait là encore des choses bizarres.  Par exemple, une fille toujours très timide était devenue excentrique et à l’inverse un garçon rebelle était devenu timide.

            A 17 heures 25, la sonnerie retentit. Il fit un point sur sa journée très étrange. Il en tira une conclusion étonnante. Ce monde était complètement à l’opposé de celui qu’il connaissait. Le ciel habituellement bleu était devenu noir, toutes les personnalités étaient inversées. Les ressources très abondantes dans son monde étaient devenues très rares.

            Absorbé par ses pensées, il pris le chemin de La Plaine. Il ferma les yeux deux secondes et se réveilla dans le lit de l’infirmerie d’où il s’était levé après son malaise. Des tas de questions se bousculaient dans sa tête. Est-ce que cette journée allait se répéter à l’ infini ? Est-ce que ce monde parallèle était bien réel on alors simple illusion ? Allait-il rester dans ce mode toute sa vie ? Toutes ces questions allaient trouver des réponses bien assez tôt.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 16:42

La musique retentit dans tout le lycée Joseph Loth pour annoncer la fin des cours.

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Mathieu, avachit sur sa chaise, tête posée sur la table se réveilla en sursaut. Faisait-elle partie de son rêve cette musique ? C'est lorsqu'il vit tous ses camarades ranger leurs affaires qu'il comprit que c’était bel est bien l'heure de partir.
Mathieu était un garçon de 15 ans qui, la plupart du temps, dormait pendant les heures de cours trouvant cela bien trop ennuyant pour lui . Seulement voilà Mathieu savait qu'il devait travailler s'il voulait réussir. Sa mère lui répétant sans arrêt qu'un étudiant sortant du Lycée avec un diplôme réussissait mieux qu'un étudiant sortant sans rien . Il devait donc redoubler d'efforts s'il ne voulait pas continuer dans cette voie là. Mais pour l'instant Mathieu voulait juste sortir d'ici, rentrer chez lui et ne penser à rien. Il se précipita donc ,tant bien que mal, vers la sortie du Lycée comme tous les autres élèves.
Comme chaque soir, il se pressa d'ouvrir la petite pochette de son sac pour chercher son casque et son téléphone. Aussitôt prient, il brancha celui-ci à son téléphone ,écoutant les chansons du groupe Muses. Ce fut son moment préféré de la journée. Il était en immersion totale avec sa musique étant néanmoins prudent et regardant ce qu'il se passait autour de lui. De temps en temps, il baissait parfois le son pour écouter les conversations des autres en quête de la moindre petite information importante.
Il  y avait, dans la rue Cainain, des groupes de filles et de garçons qui la plupart allaient en direction de la plaine

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Ils parlaient entre eux et même parfois ,Mathieu pouvait entendre , sa musique, un rire aigüe venant probablement d'une fille . Mathieu se demandait bien ce qu'il pouvait se dire et surtout ce qu'il y avait de si drôle. Ne voulant pas couper sa chanson préfèrée il s'imagina donc la conversation lui même et ce  pourquoi elle c’était mise a rire.
Quelques mètres plus loin, arrivant enfin à la plaine, marchant vers le point de chute de son bus, il pouvait contempler encore de ci de là des groupes d'amis, des couples qui s'embrassaient pour se dire au revoir, des personnes âgées en pleine discussions sûrement sur les derniers potins,

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les derniers marchands du lundi qui rangeaient leurs étalages ou encore la police municipale mettant des PV aux automobilistes mal garés. Il posa son sac sur le sol et s'appuya contre un arbre qui commençait à perdre ses feuilles. Mathieu pensa alors au beau temps de l'été dernier au arbres fleuris et a la bonne odeur d'écume à la plage, à la sensation du sable chaud sur ses pieds, aux marchands de beignets qui criaient et marchaient le long de la plage pour se faire de l'argent qui servirait sûrement à payer leurs études...Mathieu savait que tout cela était fini et que maintenant le mauvais temps allait revenir. Il le voyait bien aux arbres devenu rouges orangé et ceux qui n'avaient plus que quelques feuilles suspendues à leurs branches ou aux blouses d'hiver sorties par presque tout le monde. Mathieu lui n'avait pas souvent froid, optant souvent pour un tee-shirt le matin même quand le thermomètre indiquait 5 degrés. Quelque minutes plus tard le car pour Saint-Thuriau s'arrêta devant lui, Mathieu prit son sac et entra.

  Comme à chaque fois Mathieu s’assit tout devant côté fenêtre. Depuis quelques mois c'était sa place favorite. En effet Mathieu ,avant, était un garçon qui bougeait souvent il n'avait pas l'habitude de rester dans son coin seul, il aimait aller au fond avec ses amis et mettre de l'ambiance dans le car mais ça c'était avant que tout ça lui arrive... En effet, il avait perdu son père, Eric, il y a un peu plus d'un mois ... C'était dans un accident de voiture. Mathieu était alors chez un copain, ce jour là son père, inquiet qu'il ne l'appelle toujours pas pour lui demander de venir le chercher, était alors parti pour le récupérer. Seulement, sur un pont , un camion perdit le contrôle de son véhicule. Éric voulut l’éviter mais celui-ci ne voyant pas où il allait passa par dessus le pont, ne pouvant plus rien faire il mourut noyé.201010121667_w350.jpg

 

 

 

 

Depuis ce temps, Mathieu , se sentait coupable. Coupable de tout, de la mort de son père, de ne pas l'avoir prévenu qu'il restait dormir chez son copain cette nuit-là et surtout de ne pas le laisser en paix. Oui, de ne pas le laisser en paix. Il voulait qu'il parte vivre sa vie ailleurs qu'il le laisse vivre lui aussi sa propre vie, qu'il puisse retrouver l'envie de rigoler de s'amuser comme avant avec ses amis de ne plus être ce garçon qui ne veut plus rien faire si ce n'est écouter de la musique ou voir quelque chose que seul lui pouvait voir. Effectivement, Mathieu voyait son père depuis sa mort. Il le voyait pas vraiment, il voyait ses formes, il sentait à chaque fois comme une présence derrière lui, comme si quelqu'un le surveillait, le protégeait à chaque pas qu'il faisait. Il entendait aussi encore son père l’engueuler quand il faisait pas ses devoirs ou quand il rentrait tard comme s'il était là parmi eux. Parfois Mathieu entendait son père lui demander de l'aide , lui parler mais il ne pouvait pas entendre la fin car sa mère entrait toujours à ce moment même pour lui dire d'aller mettre la table. Le car arriva enfin à son arrêt. Mathieu prit sont sac et descendit les marches, seul. De là à sa maison il n'y avait pas loin il rentra donc 2 minutes plus tard chez lui. Quant il franchit le seuil de la porte, sa mère alors dans la cuisine, lui dit :

 « Mathieu mon poussin pourrais-tu venir dans la cuisine s'il te plaît j'ai quelque chose à te dire.»

Mathieu se demanda ce que pouvait bien lui dire sa mère. Il posa son sac et se posa une multitude de questions. Sa mère, qui préparait déjà le repas, arrêta son activité et lui dit : 

      « Ton professeur principal M. Urnauer m'a appelé, lui et tes professeurs sont très inquiets au sujets de tes notes et ton comportement en cours. Depuis quelques temps ils trouvent que tu ne fais plus aucun effort de participation, tu t'es isolé seul dans ton coin. C'est à peine si tu es concentré. Alors bien sûr je lui ai répondu que j'allais te parler dès se soir, que je ne savais pas ce que tu avais et que tu ferais toi aussi un effort. J’espère que ce n'est pas encore cette histoire de fantôme qui te tracasse !Parce que tu sais très bien ce que j'en pense de tout ça, on en a déjà parlé. Les fantômes n'existent pas ,encore moins celui de ton père , tu es juste fatigué c'est tout.

Mathieu sentit alors la colère monter en lui, sa propre mère croyait qu'il était fou que c’était juste ses hallucinations. Il lui répondit sèchement :
« Déjà, ne m'appelle plus mon poussin je n'ai plus 5 ans maman ! Ensuite, je te ferai dire que tu n'as JAMAIS voulu en parler ! Tu as toujours voulu éviter le sujet. Et non maman ce n'est pas des hallucinations, je le vois il me parle, mais ça tu pourras jamais le comprendre parce que tu es borné à ne pas m’écouter ! »

 

Sur ce il partit furax, prit son sac, monta quatre à quatre les marches de l'escalier et claqua la porte de sa chambre. Mathieu s'assit sur son lit prit le cadre photo qui se trouvait sur sa table de nuit et le regarda pendant un certains temps.kk.jpg

Il réfléchit aux propos qu'avait tenu sa mère, et si elle avait raison ? Si ce n'était juste que le fruit de son imagination ? Peut-être était-il trop fatigué en ce moment ou alors le fait qu'il n'acceptait pas la mort de son père lui faisait penser qu'il était encore là, à ses côtés. Mathieu baissa la tête, les larmes lui montèrent au yeux, ne voulant pas croire une chose pareille, il n'était pas fou. Non. Pourtant, Mathieu était persuadé de l'avoir revu, de l'avoir sentit. Il ressuya ses yeux et remonta la tête.C'est alors qu'il vit quelque chose. Quelque chose qui se tenait devant lui, assit sur son propre lui , quelque chose de blanchâtre, quelque chose de plutôt brumeux comme si un fin voile blanc transparent flottait devant lui. Cette chose vient poser une main sur son épaule comme s'il voulait le consoler. Puis ce voile devient quelque chose de plus précis comme un drap cette fois. Il reconnut alors son père, c'était bel est bien lui qui ce tenait devant, il lui sourit comme pour lui dire de ne plus pleurer, qu'il était là pour lui et qu'il n'était pas fou. Mathieu ne savait pas quoi faire, il ne savait pas si il rêvait une fois de plus. Alors, pour en être sûr il posa à son tour sa main sur l'épaule de son père,il le sentait, il sentait les formes du bras musclé qu'avait son père. Cette fois s'il en était sûr, c'était pas de la fatigue, ni des hallucinations, il n'était pas fou ! Mathieu voulut alors prévenir sa mère, pour qu'elle le voit elle aussi, qu'elle croit enfin son fils. Il laissa tomber le cadre, ouvrit la porte , descendit les marches à toute vitesse et voulut tirer sa mère jusque dans sa chambre mais celle-ci finit ses quelques tomates qui lui restaient. Mathieu remonta dans sa chambre en attendant. Quant il arriva , il n'y avait plus rien, plus de père, plus de voile, plus de drap mais une simple petite fumée qui partait. Sa mère le rejoignit, regarda dans les moindres recoins de sa chambre et dit :

« Mathieu, ecoute, je ne sais vraiment pas ce que tu as, mais il n'y a ,une fois de plus, personne ici.

 

Mathieu dit les larmes au yeux:
-Si maman, je l'ai vu, il m'a touché je l'ai touché il était là sur mon lit devant moi et il me regardait.
-Tu vois bien qu'il n'y a personne ici pas de trace de ton père. Je suis désolé mon chéri mais cela en est trop je vais être obligé de t'emmener aller voir un psychologue. Là-bas tu pourras parler librement, te soulager sur la mort d'Eric et tout ira pour lui mieux tu arreteras enfin de m'interrompre pour me dire que ton pere est encore là.
-Maman, non je t'en supplie pas le psy. Il faut que tu me crois !
-Mathieu si je l'avais vu je t'aurais cru mais là il n'y a vraiment personne et tout cette histoire de bouscule alors tu iras voir un psy d'ici demain.»

 

Sur ce, elle ferma la porte de la chambre et redescendit. Mathieu toujours par terre se redressa, prit un mouchoir et ressuya ses larmes. Quant il regarda sa table de nuit, il vit le cadre photo posé de retour dessus, comme si rien ne c’était passé, comme si quelqu'un l'avait reposé. Mathieu en était pourtant presque sûr, il l'avait laissé tomber le cadre et ne l'avait jamais ramassé....Quelques semaines plus tard, alors que Mathieu était au rendez-vous avec la psychologue, sa mère , après avoir repassé son linge, voulut le ranger dans son armoire. Elle monta dans la chambre de Mathieu, ouvrit la penderie, rangea ses affaires et quant elle referma la porte de l'armoire elle vit dans la glace une ombre derrière elle qui peu à peu s'approchait. Elle reconnut Éric. Aussitôt, elle se retourna mais ne vit rien. Chantal affolée, morte de peur, se laissa glisser le long de l'armoire mit sa tête entre ses mains et pleura.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:47

 

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       Nous étions lundi. Il était 17H30. La sonnerie retentit pour annoncer la fin des cours.

C'était un lundi d'automne, gris et humide . Il avait plu toute la journée. Marc, qui était élève en seconde au Lycée Joseph Loth à Pontivy, était le dernier à sortir car il prenait son temps pour ranger ses affaires soigneusement dans son sac. Il voulait toujours que tout soit à sa place .On le remarquait à peine , Marc, dans ce flot d'élève, tellement il était petit. Il avait très peu d'amis car il était timide. Tout le monde se moquait de lui car il n'était pas très beau et surtout, très gaffeur. Il portait de grandes lunettes rondes et semblait toujours perdu dans ses pensées. Il se trouvait inférieur aux autres malgré son intelligence. Il aurait aimé s'intégrer aux différents groupes mais il était toujours tout seul.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Agnan150

Il se diriga donc solitaire vers son car qui l'attendait sur la Plaine. 

Il passa la grande porte du lycée avec son gros cartable, c’était d’ailleurs le seul élève du lycée à en posséder un. Ce dernier était très lourd vu le nombre de livres qu'il y avait dedans. Il leva les yeux vers le ciel, il remarqua qu’il était toujours aussi couvert que ce matin. Quelques petites gouttes tombaient délicatement sur ses énormes lunettes.

Il passa sous un arbre et vit quelques feuilles tomber par terre, elles étaient de couleurs rouges et jaunes selon les endroits. Et oui c'était l'automne ! Il marcha rapidement vers l’Avenue Napoléon Ier, il tourna à droite où il aperçut quelques filles de sa classe se moquant de lui, il détourna donc le regard. En passant près de la banque, il remarqua qu'il y avait beaucoup de clients à l'intérieur.

 

Un groupe de terminale passa à ses côtés et le bouscula. Le malheureux tomba à terre et perdit ses lunettes. Une fille pressée marcha dessus et les cassa. Il se sentit humilié, il fut sur le point de pleurer, il n’avait qu’une envie : partir en courant pour n’être vu de personne. Une fois arrivé à son abribus habituel, il regarda autour de lui , et vit à l’autre bout de la plaine son meilleur ami de primaire . Il aurait tellement aimer aller lui parler, mais il n’osa pas. Il eut peur qu’il ne le reconnût pas. Il préfèra donc rester tout seul, comme à son habitude. Il regarda envieux les groupes d’amis qui discutaient et rigolaient. Les bus commençaient à arriver. Celui de Marc était toujours dans les derniers, ce qui l’agaçait énormément.  Son bus était enfin là, il monta , s’assit devant, regarda par la fenêtre, et pensa à ce qu'aurait été sa vie s’il avait été différent.          

 

           

      Deuxième partie : Fantastique

 

 

            Marc était assis dans le car quand il entendit un élève se faire disputer par le chauffeur, car il n'avait pas sa carte de bus, une fois de plus. Ceci le fit se retourner. Il reconnut alors un des garçons de classe de Terminale qui venaient de le bousculer. Intérieurement, cela lui faisait plaisir que quelqu'un osa enfin rabaisser ce grand idiot.

Mais, malheureusement pour lui, le chauffeur lui imposa de s'assoir devant ; et la seule et unique place vide, comme d'habitude, était à côté de Marc. Vincent, l'élève de Terminale, ne fit pas cas de lui. Il mit son casque sur ses oreilles et écouta sa musique, comme couper du monde.

Le chauffeur mit le moteur en route et le car démarra, enfin.

 

Etrangement, Marc se sentit soudain très fatigué, comme s'il avait eu quatre heures de sport d'affilée. Il avait les jambes engourdies et l'esprit ailleurs.

Il regardait par la fenêtre et voyait les autres élèves sur la Plaine. Il entendait toutes les conversations sans vraiment les écouter.

Oh, comme hier, il se remit à pleuvoir ! Cependant, il avait oublié son parapluie ; il allait être trempé jusqu'aux os, encore une fois ! Il n'avait vraiment pas de chance.

 Le ciel devint très sombre et le chauffeur alluma les lumières dans le bus.

 

 Le bus approchait petit à petit d'un endroit qui terrifiait Marc, une sorte de tunnel qui, pourtant, n'était pas si long mais qu'il voyait immense.

 

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Marc avait la hantise d'entrer dans ce tunnel qui était très sombre. Il regardait Vincent, à côté de lui. Mais ni lui, ni les autres ne semblaient avoir peur, ni même être perturbés. Alors, pourquoi lui ?

Le car s'y approchait à grand pas. Il voyait l’entrée du tunnel se rapprocher de plus en plus vite. Son coeur battait très rapidement.

Le chauffeur, comme d'habitude, avait allumé la radio et écoutait sa station préférée RFM sur laquelle était diffusée actuellement une chanson de Jean-Jacques GOLDMAN .

 

         Soudain, le car entra dans le tunnel, Marc entendit un drôle de bruit, comme un bourdonnement sourd. La radio n'arrêta pas de changer de station toute seule ce qui énerva le conducteur, qui appuyait sur tous les boutons. Cela inquiéta Marc car il n'y avait jamais eu de tels problèmes avec la radio auparavant.

Au même moment, Vincent n'arrêta pas de taper sur son casque, qui lui, semblait ne plus bien fonctionner.

Il faisait très noir dans le tunnel. Il prit son cartable sur ses genoux et le serra très fort. Il se mit à transpirer de terreur. Des gouttelettes ruisselèrent le long de son visage. D’un coup les lumières du car se mirent à clignoter , puis s’éteignirent définitivement.

A la lueur des phares des autres véhicules, Marc essaya de distinguer l'heure sur sa montre, mais les aiguilles ne cessèrent de tourner dans tous les sens.

Que se passait-il ? Il était dans une terreur totale.

Tout le monde ralait et grognait dans le bus, car leur ipod , leur téléphone ne fonctionnaient plus.

Et tout à coup, il entendit un énorme  « Clac », et sentit le chauffeur paniquer.

Le bus se mit alors à accélérer tout seul. La pédale d'accélerateur venait probablement de se bloquer. Cétait sans aucun doute le « Clac » qu'il venait d'entendre.

Le chauffeur avait bel et bien perdu le contrôle de son véhicule et alla tout droit vers le mur du tunnel, Marc craignait le pire. Vincent semblait enfin anxieux. Tout le monde se mit à crier en se protégeant le visage, puis, soudain, plus aucun bruit. Marc était-il tout seul dans le bus ? Où avaient bien pu passer tous les autres jeunes, et le chauffeur ? Peut-être était-il mort ? Ou ces derniers étaient-ils morts ? Il n'en savait rien. Il ne voyait rien , il faisait tellement sombre. Brusquement Marc sentit comme un vent froid dans son cou, cela lui donna des frissons. Il entendit alors des petits pas dans l’allée centrale qui semblaient de plus en plus lourds au fur et à mesure des minutes. Tout à coup il sentit une respiration dans son oreille gauche. Il était horrifié, ça ne pouvait pas être Vincent il n’était plus là. Ou était-il d’ailleurs, lui et tous les autres ?

La respiration était de plus en plus forte, et les pas semblaient s’accélérer. Marc était en plein cauchemar !

Il entendit un rire , comme un rire d’enfant. Il se retourna, tout au fond du car dans la rangée du milieu, il distingua une forme, impossible à décrire, on aurait dit une sorte de fumée mystérieuse, une sorte de brume. Il demanda alors si il y avait quelqu’un, il n’eut aucune réponse. Marc était angoissé, il avait la chair de poule. Mais quelle était cette chose , cette forme ?

Elle semblait avancer, il était térrifié, il entendait son cœur battre de plus en plus fort, il avait les mains moites. Elle s’approchait de lui, il était vert de peur !

Subitement elle l’envahit, un brouillard épais l’entourra, il ferma les yeux de crainte et ne voulut pas y croire. Marc se répéta, sans arrêt : je rêve, ce n'est pas possible, c'est improbable.

 

Petit à petit, il se mit à entendre un bourdonnement, le même qu’a l’entrée du tunnel, puis Marc distingua des voix et des rires. Jean-Jacques GOLDMAN chantait toujours sa chanson sur RFM, ce qui lui fit ouvrir les yeux, en effet le bus roulait normalement, la chanson en était au même moment qu’ avant de rentrer dans le tunnel. Il regarda sa montre dont les aiguilles tournaient dans le bon sens.

Vincent lui demanda si il allait bien car il était tout pâle. Marc lui répondit que oui et il remit son casque sur ses oreilles en haussant les épaules.

Il se retourna et vit que, dans le car, rien ne c'était apparemment passé. Les élèves descendaient à leur arrêt de bus habituel chacun leur tour.

 

Cétait à son tour de descendre. Marc sortit, tout doucement, comme sonné ; le chauffeur lui dit aurevoir mais il ne lui répondit même pas. Marc était ailleurs, choqué par cette expérience étrange dont il venait d’être apparement, le seul témoin.

Le bus repartit et il resta là ,à réfléchir sous la pluie, sur le trottoir à ce qu' il venait de vivre.

Tout cela avait-il été bien réel ? Que s'était-il donc réellement passé ?      Peut-être avait-il tout simplement rêvé …

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 21:34

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Une journée de plus se terminait et, avant de retourner à l'internat, il allait prendre un peu l'air dans la cour Stowsky. On était début automne et les feuilles jaunes et marrons de l'arbre au centre de la cour en témoignaient, commençant à tomber. Cependant certaines d'entre elles, encore vertes, lui rappelaient que l'été était fini depuis peu. Il faisait frais et le ciel était couvert. Pourtant, il ne pleuvait pas et il restait donc assis là un long moment, regardant les feuilles tomber et respirant l'air frais de cette soirée d'automne.

 

Puis, il se levait, regardait sa montre, il était 17h45. Puisqu'il restait un quart d'heures avant le pointage, il montait vers le foyer. Suivant les couloirs du lycée, il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir écrire pour le sujet d'invention que le professeur de français leur avait donné pour le mardi suivant. Aimant écrire, il ne se faisait pas trop de soucis mais il fallait qu'il trouve l'inspiration. Il arrivait au foyer mais, il se rappelait qu'il avait encore son sac sur le dos et qu'il devrait le déposer avant d'y aller. Il se dirigea donc vers sa chambre, la plus au fond du couloir de l'internat.

 

Il allait finalement au foyer. S'asseyant sur l' un des bancs, il écouta quelques internes jouer du piano (certains mieux que d' autres, se dit-il, à raison d'ailleurs) et discutât avec eux et d'autres. Il était à présent presque 18 heures, il quittait donc le foyer et IMG10150-copie-1.jpgregagnait sa chambre pour le pointage. Il était le seul de sa chambrée arrivé. Cela ne l' étonnait pourtant pas, les autres préférant attendre le dernier moment pour venir. Après avoir pointé, il retournât au foyer où, étrangement, il n'y avait personne. Cependant il vit une silhouette dans la pièce adjacente au travers du hublot de la porte.

 

Il s'y dirigea et, ouvrant la porte, vit que personne ne se trouvait plus dans la pièce. Il se demanda s'il devenait fou, il était presque sur d'avoir vu quelqu'un ici il n'y avait pas une minute ! Finalement, il se résignât et attendit que quelqu'un vienne le rejoindre. Mais, personne ne se présentant, il retournât à l'internat cependant, il n'y avait personne non plus. Il descendit... personne non plus ! Il n'y avait plus personne dans le bâtiment ! Il se demandât si ce n'était pas une mauvaise blague mais il avait beau chercher, appeler, hurler... Personne. La peur le gagnait peu à peu.


Il sortit du bâtiment mais, dans la rue il n'y avait personne non plus, pas même une voiture autre que celles qui étaient garées. Il était effrayé, se demandait s'il était fou, ou bien peut-être endormit mais il trébucha et se mit à saigner, la douleur le cuisait ce qui pour lui excluait le rêve. S’arrêtant devant une vitrine pour voir dans le reflet a quoi ressemblait sa blessure, il vit, en plus de son propre reflet, celui d'autres personnes marchant dans la rue, pourtant, en dehors de la vitre il ne les voyait pas.

 

Il essaya de les appeler, se dirigea vers l'endroit où ils se trouvaient... mais aucun ne réagit. Il commençait à désespérer, à sentir l'envie d'abandonner, de s'endormir, là et de se réveiller dans son lit, à l'internat. Mais il avait beau fermer les yeux et espérer, rien n'y faisait, il était toujours seul avec son cortège de reflets dans les vitres et les flaques d'eau qui passaient comme des fantômes, sans le voir. Il héra de pendant ce qui lui paru des heures, la peur au ventre et l'impression que la folie s'emparait de lui.

 

Enfin, il retourna à l'internat ou il s'allongea et attendit... Quoi ? un changement ? une réaction ? son réveil ? Lui même n'aurait su le dire, mais il attendit et vit finalement, dans le miroir sur le mur,  la lumière s'allumer et quelqu'un s'approcher, une silhouette qui le pointa du doigt... Il eu un mouvement de recul puis tomba sur le dos et se retrouva? étrangement dans le foyer, allongé sur un banc. Avait il finalement rêvé, il était extrêmement troublé. Il n'en parla à personne. Mais, le soir venu, un de ses amis lui dit : "Tu allez rire mais tout à l'heure j'ai eu l'impression que quelqu'un me regardais dans le miroir...

- Laisse tomber tu as du rêver." lui répondit-il .



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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 14:47

Elle s'appelait Mina Line et elle avait 15 ans depuis ce qu'il lui semblait une éternité. Tout comme cette éternité avant qu'il ne soit enfin 17h25, lui semblait-il tandis qu'elle patientait tant bien que mal sur sa chaise.

La sonnerie retentit enfin ; et quand elle entendit la petite musique synonyme de liberté, elle rangea ses affaires en un éclair, se leva d'un bond et après un rapide "au revoir", sortit la première de sa salle de classe.

Dans le couloir trop étroit pour autant d'élève, elle se sentait étouffer. Mina voyait tous ces gens décontractés, en jean taille basse, en sweat-shirt à capuche, leurs mains serrées autour de leurs portables, un casque sur les oreilles parfois.

Ils étaient comme des poissons dans l'eau alors qu'elle était  à deux doigts de se noyer.

Elle tourna dès qu'elle le put et sortit à l'air libre par une grande porte vitrée. Mina souffla enfin et traversa la cour, cette belle cour avec son arbre immense dont les branches semblaient vouloir chatouiller le ciel.

Enfin, elle tira une nouvelle porte vitrée et déboucha directement dans le hall...

http://www.uncadeau.com/img/category/6.png

 

 

Elle marchait vite, pressée de rejoindre sa chambre d'interne au lycée Joseph Loth. Elle aurait pu faire ce trajet les yeux fermés ; sans trop d'effort d'ailleurs étant donné qu'elle était épuisée.

Elle traversait le couloir de l'administration en réfléchissant. Que pourrait elle faire après ? Que se passerait il dans sa chambre ?

Elle ordonna ses pensées dans sa tête et regarda autour d'elle : des portes vertes, un sol gris... Elle remarqua que les mousses des fauteuils étaient abîmées et cela la fit sourire, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Cela lui arrivait souvent.

Elle avait désormais chaud, et d'un geste vif la jeune fille dénoua le foulard qu'elle portait autour du cou puis ouvrit sa veste. Elle distinguait l'ouverture de l'escalier, sur sa gauche. Soulagée, Mina pressa légèrement le pas.

Arrivée devant l'escalier, elle trébucha sur la première marche et entendit des rires étranglés. Elle ne se retourna pas et monta directement.

 

Elle était désormais apaisée, loin du bruit et des cours. En fait, elle ne pensait plus qu'à son lit.

La rambarde sous sa main était rugueuse, la peinture verte était écaillée et ce témoignage du temps lui plaisait.

Combien d'élèves avant elle avaient emprunté de couloir ? Pensive, Mina arriva devant la double porte jaune de son internat et la poussa ; comme d'habitude, cette dernière grinçait. Elle trottina gaiement jusqu'à la porte bleue de sa chambre et l'ouvrit en grand.

Elle s'avança dans la pièce et deux secondes plus tard, ce furent ses yeux qui s'ouvrirent démesurément tandis qu'elle regardait le ciel par la fenêtre immense... 

 

 

Suite dans l'espace d'échange des 2B. Le blog ne veut pas modifer mon article avec un texte copié/collé.

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