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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:46

I / UN CADRE REALISTE

 

Le cadre spatio-temporel

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:38

Une soirée entre amis 

 

Dans la nouvelle, plusieurs amis se réunissent un soir, la bonne ambiance règne : "Nous buvions du punch et nous fumions en causant littérature, peinture et en racontant de temps à autre, quelques joyeusetés." (page 218, ligne 2 à 4). On voit bien qu'ils sont amis grâce à leur langage familier, ils ne font pas d'effort pour bien parler.

 

Tout d'un coup, un de leurs amis arrive en tenant une main d'écorché. Ses camarades plaisantent à propos de cette relique pour prouver qu'ils n'ont pas peur : "Je te conseille d'en faire du bouillon." (page 219, ligne 39), certains amis lui donnent des conseils : "Fait enterrer chrétiennement ce débris humain, de crainte que son propriétaire ne vienne te le redemander." (page219, ligne 42 à 44), "Qui à tuer tuera." (page 219, ligne 45). Ces mêmes conseils vont prendre de l'ampleur plus tard dans la nouvelle car ils pourront s'avérer vrai.

 

 

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:37

Les articles dans le journal

 

Maupassant, dans cette nouvelle, a décidé d'introduire des articles de journaux (p 222) afin d'accentuer l'effet du réalisme. L'auteur joue sur ces articles de journaux alors que la nouvelle est elle-même publiée dans un journal, qui est une valeur sûre. Les éléments présents dans cet article semblent réalistes, on y trouve :

  • des noms : "M. Pierre B..." (l 107) ; "le sieur Bonvin" (l 110)
  • des lieux vastes : "Normandie" (l 102)
  • des lieux plus précis : "chez lui" (l 109) ; "la chambre" (l 120)

Ces articles ont permis d'apporter de nouvelles informations que l'auteur n'avait pas mentionné dans sa nouvelle comme "les meubles étaient renversés, tout annonçait qu'une lutte terrible avait eu lieu entre la victime et le malfaiteur" (ll 18-20 p 222) ou encore "il portait au cou des empreintes profondes de cinq doigts" (l 23 p 222). Quant à Maupassant, il nous avait juste informé que Pierre B... c'était fait étranglé.

Le dernier élément réaliste qu'apporte les extraits journaliers est l'aprobation de la folie de la victime.

 

Lola, Aude et Manon

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:35

II / DES EVENEMENTS ETRANGES

 

La main qui change de place

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:35

La nuit horrible

 

 

Le narrateur est interne è ami de Pierre, L.74 "Je dormis mal la nuit suivante [...]". Ce passage est prémonitoire car l'ami de Pierre est agité, peut une présence dans sa chambre.

Il se lève, vérifie dans son armoire si il y à quelqu'un.

Lorsque "vers les six heures du matin" le domestique de Pierre arrive chez le narrateur, L.80 "à peine vêtu, pâle tremblant".

Nous remarquons le trouble dharma domestique qui parle en sanglotant. Pour lui, son maître est mort.

Lorsqu'il arrive chez Pierre, il vit celui-ci L.89 "Pierre était étendu sans connaissance" L.90 "Il n'était pas mort, mais il avait un aspect effrayant".

L'ami de Pierre à remarqué un détail, la main avait disparue. N'étant qu'un détail, il ne s'en inquiéta point.

Suite à cette nuit, Pierre fut transporté à l'hôpital et à été ranimé.

Durant 7 mois il était devenu fou L.144 "il s'écria en agitant les bras et comme en proie à une épouvantable terreur: «Prends-là! prends-là! Il m'étrangle, au secours, au secours!»" Après cela, il mourut de sa folie.

D'après ces paroles, on peut supposer que quelqu'un serait venu pour prendre là main et l'aurait menacé en l'étranglant.

 

Maëla, Camille G, Facri et Yann

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:33

L'épilogue au cimetière

 

A la fin de la nouvelle de nouveaux événements étranges apparaissent. Ll 169-170 : « Ils avaient trouvé un cercueil ».

En effet la découverte du cercueil contenant le corps d'un grand monsieur accompagné d'une main coupée près de lui alimente l'hypothèse de l'irréalisme. Ll 177-178 : « Dis-donc, on dirait qu'il te regarde et qu'il va te sauter à la gorge pour que tu lui rende sa main ».

De plus, le récit accentue l'effet de peur provoqué chez le lecteur grâce aux paroles prononcées. Ll 173-174 : « J'éprouvais un malaise, j’eus presque peur ».

 

Donc la fin de la nouvelle privilégie l'hypothèse irréelle au détriment du réel. L'auteur laisse la possibilité aux lecteurs de choisir l'hypothèse qui lui convient le mieux.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:31

UNE ATMOSPHERE FANTASTIQUE

 

Description de la main (qui fait peur )

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 10:18

Progression de la tension dramatique et hyperboles
 

         La tension dramatique évolue tout au long de la nouvelle. C'est ce que nous allons vous montrer. Nous avons d'avantage de raisons d'avoir peur car le doute survient encore plus fort.
         Pour cela, le narrateur se sert des hyperboles pour décrire la main comme lors de la page 1: "cette main affreuse." (l.16). Le narrateur utilise également des éxagérations pour mettre en évidence la description physique et donc les émotions ainsi que les sentiments des personnages: "j'étais agité, nerveux" (l.74); "pâle et tremblant" (l.80); "un aspect effrayant" (ll.90-91); "indicible épouvante" (l.92). Le champ lexical de la peur : "effrayant" (l.91), "éprouvante" (l.92), "terreur" (l.113), "horrible" (l.118), "terrible" (l.119) ) est de plus en plus présent durant le récit, il est aussi utilisé pour suggérer la tension dramatique.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 08:17

Hésitation entre situation réelle ou irréelle

 

 

 

             Dans la nouvelle « La main d’écorché » de Maupassant, on remarque deux résolutions possibles : une rationnelle et l’autre irrationnelle.
 

             En effet, dans le début de la nouvelle un homme sous-entend que la main d’écorché n’est pas humaine : « Mon ami […] je crois que cette main est tout simplement de la viande indienne conservée par un procédé nouveau. » l36 p219. Puis, après le meurtre de Pierre, le narrateur essaie de trouver une explication rationnelle à la disparition de la main : « Les médecins l’avaient sans doute enlevée pour ne point impressionner les personnes qui entraient dans la chambre » l99 p221.

             Cependant, beaucoup plus d’indices nous mènent vers la résolution  irrationnelle. Tout d’abord, le narrateur sous-entend aux lignes 40 puis 45 de la page 219 que la main d’écorché est encore en capacité de tuer quelqu’un et qu’il faudrait mieux l’enterrer : « reprit avec le plus grand sang-froid […] et toi, Pierre […] fait enterrer chrétiennement ce débris humain. » et « le proverbe qui a tué tuera. Et qui as bu boira. » Un doute s’installe aussi quand le narrateur dit « Je ne m’informais point de ce qu’elle était devenue » l101 p221. Dans l’article de journal parut après la mort de pierre ont peu lire : « Le rapport du docteur Bourdeau […] dit que l’agresseur devait être doué d’une force prodigieuse et avoir une main extraordinairement maigre et nerveuse » l123 p222, ce qui rappelle aux lecteurs la description de la main d’écorché faite à la ligne 16 de la page 218 « très longue et comme crispée, les muscles, d’une force extraordinaire. » Le dernier élément irrationnelle est évoqué lors de l’enterrement de Pierre : « Tiens ! s’écria un des hommes regardez donc, le gredin a un poignet coupé, voilà sa main. » l175 p224, comme si Maupassant avait voulu dire que la main s’était enfin vengé et avait retrouvé sa place.

             On peut donc conclure que c’est aux lecteurs de choisir la résolution qui lui semble la plus logique, car certains éléments nous prouverons que n’y le rationnelle, n’y l’irrationnelle ne peuvent expliquer certaines actions. Nous pouvons donc qualifier cette nouvelle de fantastique. 

 

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 15:52

PLAN DE COMMENTAIRE

POUR « La main d’écorché » de Maupassant

 

I / Un cadre réaliste

 

1)  Le cadre spatio-temporel

 

2)  Une soirée entre amis  ( è voir le discours, plutôt joyeux)

 

3)  Les articles dans le journal

 

II / Des événements étranges

 

1)  La main qui change de place

 

2)  La nuit horrible (racontée par le serviteur + réactions de Pierre è devenu fou)

 

3)  L’épilogue au cimetière (è la main semble avoir retrouvé sa place)

 

III / Une atmosphère fantastique

 

1)  Description de la main (è peur)

 

2)  Tension dramatique + hyperboles

 

3)  Hésitation (entre situations réelle ou irréelle ?...)

 

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