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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 17:07

 

300px-Henri Fantin-Latour autoportrait

Ignace Henri Jean Théodore FANTIN-LATOUR est née à Grenoble le 14 janvier 1836 et mort à Buré le 25 août 1904, est un peintre réaliste et intimiste, et lithographe français. Dans sa jeunesse, il a reçu des leçon de son père qui lui était un artiste. En 1850 il entre a l'école de dessin où il étudie avec Lecoq de Boisbaudran. Après des études à l'école des Beaux Arts de Paris de 1854. Son amitié avec Whistler l'entraîna en Angleterre, il effectua quatre séjours entre 1859 et 1881, où ses natures mortes vendu si bien qu'ils étaient pratiquement inconnus en France au cours de sa vie. En 1875, Henri Fantin-Latour a épousé un peintre collègue, Victoria Dubourg après quoi il passait ses été dans la propriété de la famille de sa femme a buré, où il mourut.
Fantin rénove le portrait collectif avec de grands tableaux : Hommage à Delacroix, 1864 ; Le Toast, hommage aux peintres réaliste 1865. Un coin de table, hommage aux jeunes poètes parnassiens, 1872 dont Verlaine et Rimbaud; Autour du piano, hommage aux musiciens et musicologues 1885. Il est passionné de musique c'est pourquoi il a peint « Trois filles du Rhin » en 1876. Fantin a peint sa première nature morte en 1860 et s'intitule « Verre, gobelet en argent et coupe de champagne », ses natures mortes, fleurs ou fruits, ont souvent trouvé acquéreur.
L'art de Fantin trouva deux autres formes d'expression: la nature morte et la composition poètique. Les natures mortes témoignent, comme les portraits, d'un sentiment réaliste. Si
Fantin fut étroitement lié avec les impressionnistes, qu'il retrouvait au café Guerbois et qu'il admirait, il se dissocia de leur mouvement par un métier traditionnel, une réserve, une recherche psychologique dans ses portraits, un dessin précis dans ses natures mortes, un goût des noirs et des gris, des harmonies sombres. Il fut aux côtés de Carrière un des derniers "intimistes".
  

OEUVRES: 

-Henri_fantin-latour_coin-de-table.JPG

Titre: COIN DE TABLE
Auteur: Henri FANTIN-LATOUR (1830-1904)
Date de création: 1872
Localisation: Paris, Musée d'Orsay

Cet huile sur toile a été peint par Henri Fantin-Latour. Elle représente des hommes de lettres appartenant à la mouvance parnassienne(à l’origine mouvement de renaissance poétique). On peut apercevoir assis au premier plan, Verlaine, Rimbaud, Valade, Hervilly, Pelletant ; debout au second plan, Bonnier, Blémont et Aicard. En 1868, ces poètes amoureux de « l'art pour l'art » décident de se retrouver tous les mois autour d'un repas afin de maintenir la cohésion du groupe. La critique qualifia ces réunions de «  diners des vilains bonshommes » titre qui leur resta.


-Fantin-Latour_Autour_du_piano.jpg

Titre: Autour du Piano
Auteur: Henri Fantin-Latour
Date de création: 1885
Localisation: Paris, Musée d'Orsay
Ce tableau est le dernier des quatre portraits du groupe que Henri Fantin-Latour consacra a ses amis et célébrités du domaine artistique.
Le tableau a été exposé de nombreuses fois, les personnalités représentées sur la toile admiraient la musique de Richard Wagner. On les avait baptisé «Les Wagnéristes». Ces huit personnes représentées autour d'un piano sont: Assis: Emmanuel Chabrier au piano, Edmond Maître et, en retrait, Amédée Pigeon. Debout: Adolphe Julien, Arthur Boisseau, Camille Benoît, Antoine Lascoux et Vincent d'Indy. Le tableau eu un vif succès.
 

hommage

Titre: Hommage a Delacroix
Auteur: Henri Fantin-Latour
Création: 1864
Localisation: Paris, Musée d'Orsay
Sur ce tableau sont représentées
de gauche à droite : Louis Cordier, Edmond Duranty, Alphonse Legros, Henri Fantin-Latour, James Whistler, Eugène Delacroix (cadre), Jules Champfleury , Édouard Manet, Félix Bracquemond, Charles Baudelaire, Albert de Balleroy .
Eugène Delacroix mourut à son domicile parisien de la Place de Furstenberg en 1863, des suites d’une tuberculose.
A sa mort, de nombreux artistes contemporains furent choqués par les hommages officiels plutôt froids rendus à Delacroix. Henri Fantin-Latour commença alors son célèbre Hommage à Delacroix.

_Fantin_latour_wagner.jpg 
Titre: Trois filles du Rhin ou l'Or du Rhin

Auteur: Henri Fantin-Latour
Création: 1876 (
Peintures allégoriques)

localisation : Paris, Musée du Louvres 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-Henri_Fantin-Latour_nature-morte.jpg

Titre: Nature morte
Auteur: Henri Fantin-Latour
Création: 1866
Localisation: National Gallery of Art -
Washington

 

 

 

 

 

 

 



 

LECTURE-FANTIN-LATOUR.jpgTitre: La lecture (1877)
Deux femmes sont assises dans un salon. L'une lit. L'autre semble prêter l'oreille. Dans ce tableau, Henri Fantin-Latour, a isolé psychologiquement ses «modèles» instaurant non seulement une disatance entre eux mais aussi avec moi. 
Il dit : «Ce qui me remémore ma solitude et mon propre manque de communication

Citations:
«Nous entrons dans une voie qui est vraie, celle de la nature autour de nous, le seul domaine de l’artiste.»

«il faut peindre les gens comme des pots de fleurs»

“J’ai horreur des mouvements, des scènes animées»

«J'étudie le caractère des fleurs comme celui d’un visage humain.»

«A bout de tige se déboutonne hors d’une olive souple de feuilles un jabot merveilleux de satin froid avec des creux d’ombre de neige viride où siège encore un peu de chlorophylle, et dont le parfum provoque à l’intérieur du nez un plaisir au bord de l’éternuement.»


 Livres:  
-Henri Fantin-Latour; un peintre intimiste (Auteur: Jean-Jacques Lévêque)
-Henri Fantin-Latour; La voie du clair-obscur Dessins et lithographie (Auteur:Guy Tosatto)

Source:
Wikipédia - Larousse - L'Histoire par l'Image - Le figaro,fr Culture - evene.fr - 
Paris Zig Zag, Un peu de culture 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 16:57

    

                                                        cezanne  

 

Paul Cézanne est né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence.

 

En 1862, il abandonne sa carrière juridique et s'installe à Paris. Il est refusé à l'Ecole des Beaux Arts en raison d'un tempérament jugé trop excessif.

 

Il rencontre Hortense Fiquet avec qui il aura un fils en 1869. Il cachera cette liaison et cette naissance à son père.

 

Il s'installe en 1872 à Auvers-sur-Oise, où il peint avec Pissarro.

 

Les impressionnistes organisent leur première exposition collective en 1874 dans l'atelier du photographe Nadar et le public réserve un accueil peu encourageant, voire scandalisé.

 

Il s'installe dans le village en Gardanne (Aix-en-Provence) en 1885 et il commence son cycle de peintures sur la montagne Sainte-Victoire.


 

 montagne 

 

 

La montagne de Sainte Victoire en 1885 

 « Peindre d'après nature, ce n'est pas copier l'objectif,

   c'est réaliser ses sensations. »

 

 

 

 

 

 

Sa renommée devient internationale et il remporte à Bruxelles un grand succès lors des expositions des Indépendants en 1901. Il se fait construire un atelier dans la périphérie d'Aix : l'atelier des Lauves.

 

Cézanne a un malaise. Il mourra quelques heures plus tard le 22 octobre 1906 emporté par une pneumonie.

 

                                                                                                                                         

nature morteNature morte aux trois crânes en 1900   

Les natures mortes font partis de ses thèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les joueurs de carte

Les joueurs de cartes I en 1892

 Cézanne a peint deux oeuvres sur les joueurs de cartes.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paul Cézanne a dit : "Travailler sans souci de personne et devenir fort, tel est le but de l'artiste."

                                     "Il faut réfléchir, l'oeil ne suffit pas."
                                        

                     

                                                                        

 

gardanne

                    Titre : La Gardanne


                          Année : 1880


                 Technique : Huile sur toile


                      Dimensions : 64x80 cm


            Lieu d'exposition : Misée Picasso, Paris   


Les paysages font partis de ses thèmes principaux.


                                                          

 

                                                pommes-et-oranges

                                                           Titre : Pommes et oranges

 

                                                                    Année : 1899


                                                             Technique : Huile sur toile


                                                                Dimensions : 74x93 cm


                                                   Lieu d'exposition : Musée d'Orsay, Paris


                                                  « Avec une pomme, je veux étonner Paris. »

 

Ce tableau peint par Paul Cézanne fait partie d'une série de " nature morte ".

Sur cette peinture, on retrouve beaucoup de couleurs, de volumes et de formes.

La composition rappelle une nature morte avec les fruits, la vaisselle et le décor floral.

La composition fait penser à une sorte de désordre. Elle est instable et mouvementée ce qui donne des points de vues multiples et superposés.

La tapisserie, la nappe et les couvertures disposées n'importe comment renforcent le caractère instable.

On reconnaît à gauche le tapis vert et rouge. Au fond à droite une autre draperie qu'on retrouve dans de nombreuses autres natures mortes de Cézanne. Sur une nappe blanche sont dispersées beaucoup de pommes et d'oranges, un pichet, un compotier et une assiette.

Il n'y a pas de perspective traditionnelle car le tableau créé une perspective à l'envers et élimine la profondeur. Le regard des spectateurs est attirés vers les pommes et les oranges. Le rouge et le vert dominent également. Le blanc de la nappe se colore des fruits, ce qui adoucit les autres couleurs froides. 

Les fruits sont un des thèmes principaux de Paul Cézanne.

 

 

 

 

la mer a l'estaque

               Titre : La mer à l'Estaque  

 

                                                   

                         Année : 1878    

                                                             

               Technique : Huile sur toile    

                                            

                  Dimensions : 73x92 cm  

                                                    

   Lieu d'exposition : Museum of Art, New York                                                            


 SES LIVRES  


 - UN GRAND VIVANT : PAUL CEZANNE de Charles Juliet.  

   Sortie en mars 1997

 

- CEZANNE de Maryse Bordet-Maugars.

  Sortie en janvier 1997


 - CEZANNE de Ulrike Becks-Malorny. 

   Sortie en février 2001

 

- CEZANNE de Bernard Fauconnier. 

  Sortie en février 2006

 

- PAUL CEZANNE de Elie Faure. 

 Sortie en septembre 2011

 

 

 

les-joueurs-de-cartes-II

Titre : Les joueurs de cartes II    

                                                       

Année : 1895          


 Technique : Huile sur toile


 Dimensions : 65,4x81,9 cm              
                                               

Lieu d'exposition : Museum of Art, New-York  

 

 

 


la femme à la cafetire

Titre : La femme à la cafetière
 Année : 1895
 Technique : Huile sur toile
Dimensions : 130x96,5 cm
 Lieu d'exposition : Musée d'Orsay, Paris

Dès son début, Cézanne peint beaucoup de portrait, ce qui est devenu un de ses principaux thèmes.



 

 

SES SITES

 

Impressionniste : http://www.impressionniste.net/cezanne.htm

 

Atelier Cézanne : http://www.atelier-cezanne.com/

 

Grand peintre Cézanne : http://www.grandspeintres.com/cezanne/index.php

 

Éternels éclairs : http://www.eternels-eclairs.fr/biographie-paul-cezanne.php

 

Artliste : http://www.artliste.com/paul-cezanne/

 

 

 

 

 

les baigneuses
Les grandes baigneuses en 1900.
 Cézanne a dit : "On ne fait pas la lumière, on la reproduit"
    Il a fait beaucoup d'oeuvres sur les baigneuses et aussi sur les baigneurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 15:47
Biographie de Gustave Courbet:
 
 
                                                                             Description de cette image, également commentée ci-après
 
         Gustave Courbet est né le 10 juin 1819 à Ornans dans la Franche-Comté, il y est très attaché d'ailleurs.               
Il s'installe à Besançon afin de continuer sa formation chez un professeur puis il arrive à Paris pour s'inscrire à la faculté de droit (qu'il abandonnera).
En 1842, il réalise son premier autoportrait «Autoportrait au chien noir».
Il expose une dizaine de toiles au Salon en 1848.
Dans l'année de 1849, il revient à Ornans, ce qui va changer sa manière de peindre (réalisme, dit-il).
Mais en 1850, «Les paysans de Flagey revenant de la foire» fait scandale.
La période de 1854-1855 trouve son apogée dans «L'atelier du peintre» où il affirme ses choix artistiques et politiques.
Tout au long de sa vie, il se rendra souvent à Saintonge, berceau de son ami Castagnary.
C'est en 1873 qu'il s'exilera en Suisse car il est jugé responsable d'avoir «déboulonné» la colonne Vendôme érigée par Napoléon 1er.
Puis le 31 décembre 1877 est la date de sa mort à la Tour-de-Pleiz.     

 

 

 

                                                                              

«Autoportrait au chien noir»

1842

46 x 56 cm

Huile sur toile.

 

            
Gustave Courbet - Autoportrait avec un chien noir
  Ses thèmes principaux sont:
- La religion
- La mort
- La satire
- Le laid
- Le trivial (=évident, banal)
- L'ignoble

«Les paysans de Flagey revenant de la foire»

1850

H: 208cm; L: 275cm

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon

Les paysans de Flagey revenant de la foire.
 


«Un Enterrement à Ornans»

Entre 1849 et 1850
Huile sur toile
H. 315 ; L. 668 cm

                

 5 phrases/ citations:

«A quoi sert la vie si les enfants n'en font pas plus que leurs pères?»


«Les gens qui prient perdent du temps.»


«L'Etat est imcompétent en matière d'art»


«Je préfère peindre des yeux humains plutôt que des cathédrales- l'âme d'un être humain- même les yeux d'un pitoyable gueux ou d'une fille du trottoir sont plus intéressants à mes yeux.»


«Ce fut comme le bruit d'une trombe qui aurait passé sur la salle d'exposition en secouant et fracassant les vitres.» Castagnary, 1884.

toile



 «La falaise d'Etretat après l'orage» 

1870
Huile sur toile
H. 133 ; L. 162 cm 

«L'atelier du peintre»

Entre 1854 et 1855
Huile sur toile
H: 361 ; L: 598 cm
               

Courbet_LAtelier_du_peintre.jpg

 

 

 

Ce tableau date de 1855.

Les couleurs utilisées sont sombres et austères.

Cette peinture montre l'atelier de Courbet où plusieurs personnages sont représentés. L'académisme est représentée par un mannequin qui sert de modèle au peintre, il est dans l'ombre.

L'enfant en sabot au premier plan est un berger ou un mendiant.

Courbet est situé au centre de la toile, mêlé aux autres mortels, ancré dans la réalité.

La femme nue, en pleine lumière, symbolise la Vérité.

Et enfin les personnages ont peu de consistance, chacun semble absorbé dans son rêve. Il n'y a pas d'action ou de communication véritable.

 

 

 Autres peintures:

 

«L'après-dînée à Ornans»

«La Vague»

«La Rencontre»

«Les Cribleuses de blé»

«La sieste pendant la saison des foins»

  
Bibliographie         
5 sites sur Gustave Courbet:

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Courbet,Wikipédia

http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/dossier-courbet/ , Musée d'Orsay

http://www.musees-franchecomte.com/index.php?p=230Musées en Franche-Comté.

http://www.gustave-courbet.fr/

 

 

5 livres sur Gustave Courbet:

Gustave Courbet- Collectif

Editeur: RMN ( Réunion des Musées Nationaux), 10/2007.

 

• Gustave Courbet de Jean-Luc Steinmetz, 28/09/2007.

 

• Gustave Courbet 1819-1877: le dernier des romantiques, de Fabrice Masanès.

Edition Taschen, 2006.

 

• L'ABCdaire de Courbet et le réalisme, de Stéphane Guégan et Michèle Haddad.

Edition: Flammarion, janvier 1999.

 

•Tout l'oeuvre peint de Courbet de Courthion Pierre

Edition: Flammarion, 1995.

 

 
 
 

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 15:33

 

Alfred Sisley

 

Biographie :

alfred-sisley.jpg

 

Alfred Sisley est né le 30 octobre 1839 à Paris, en France, mais est d’origine britanique.Mais il n’a jamais obtenu la nationalité française.

En 1855, son père décide de l'envoyer en Angleterre dans l'espoir de le voir entreprendre, comme lui, une brillante carrière commerciale.

Mais cela ne l’intérresse pas. Il entre à l’Ecole des Beaux Arts en 1862, et y reste jusqu’en 1864.

Il expose un premier tableau au Salon de 1866, qu'il intitule "Allée de châtaigniers à La Celle-Saint-Cloud"

Ses œuvres, parmi lesquelles  "Bateaux à l'écluse de Bougival", " La Neige à Louveciennes ", "L'Inondation à Port-Marly", "Moret sur Loing au Soleil Levant", sont à plusieurs reprises refusées par le Salon, mais il participe, quand même, en 1874, à la première exposition officielle avec ses amis Impressionnistes.

Sisley s'installe d’abord à Louveciennes, puis à Moret-sur-Loing, en 1882,  et trouve dans cet endroit, les lieux d'une vive source d'inspiration où il compose de nombreuses toiles aujourd'hui célèbres.

Il décède le 29 Janvier 1899 à Moret sur Loing en France.

 

 

Allee-de-chataigniers-a-la-Celle-Saint-Cloud-de-sisley.JPG

 

 

Titre : " Allée des chataigniers à La Celle – Saint- Cloud" en 1865

Genre : Paysage

Technique : Huile sur toile

Dimensions : 129 x 205 cm

Lieu d’exposition : Musée du Petit Palais , Paris

 

 

 

Ses 5 Thèmes principaux :

 

* L’eau

* Les saisons

* Les paysages qui l’entourent

* La nature

Le ciel 

 

 

 

  sisley16.jpg

 

 

 

Titre :"La Seine à Marly " en 1869

Genre : Paysage
Technique : Huile sur toile

Dimensions : 60 x 74 cm
Lieu d’exposition : Musée des Beaux Arts , Lyon

 

 

 

 

Citations :

 

Alfred Sisley a dit :

 

« Ce qu'est la beauté, je ne le sais pas, bien qu'elle soit attachée à beaucoup de choses. »

 

« L'animation sur la toile est l'une des choses les plus difficiles à transcrire sur la toile. »

 

« Toute peinture montre quelque chose dont le peintre est tombé amoureux. »

 

«  Le ciel est formé de plans comme les terrains, et il contribue au mouvement et à l’effet du tableau.»

 

Citations parlant de lui :

 

« Je suis d'avis que c'est un maître égal aux plus grands. J'ai revu des oeuvres de lui d'une ampleur et d'une beauté rares, entre autres une inondation qui est un chef-d'œuvre. » Citation de Camille Pissaro

 

 

 

 

sisley10.jpg

 

 

Titre :" Le Moulin à Moret " en 1883 
Genre : Paysage

 Technique : Huile sur toile

Dimensions : 54 x 73cm

 Lieu d’exposition : Museum Boymans -van Beuningen, Rotterdam

 

 

  Œuvre principale : Analyse

 

 800px-Alfred Sisley 063

 

Titre : "Inondation à Port – Marly" en 1876

Genre : paysage

Technique : Huile sur toile

Dimensions :50 x 61 cm

Lieu d’exposition :Musée des Beaux Arts , Rouen, France

 

 

Cette œuvre de Alfred Sisley se nomme «  Inondation à Port – Marly »,elle a été peinte en 1876 par Alfred Sisley. Il joue sur les reflets du ciel dans l’eau,qui montre le mouvement. On peut également voir le reflet de la boutique . Ce tableau représente le Port de Marly. Au premier plan on peut voir l’eau, et au deuxième plan la maison d’un marchand de vin, «A St Nicolas». Pour colorier les objets, il utilise des taches de couleur, ceci représente le mouvement impressioniste. Le ciel et l’eau montre le désespoir causé par l’inondation , mais au fond du tableau on peut voir un peu de ciel bleu ce qui montre qu’il y a de l’espoir. Le tableau fait allusion à un évênement historique, celui dela crue de la Seine en 1876. Dans ce tableau, le ciel est la part la plus importante du tableau. La maison et les arbres ferment la perspective du tableau. 

 

 

Bibliographie :

 

Sites :

 

www.wikipaintings.org

Wikipédia > Alfred Sisley

http://www.impressionism-art.org

http://www.lemondedesarts.com

http://www.impressionniste.net

 

 

 

Livres :

 

Sisley Paysages, cote : 75 SIS

Portrait d’Artiste : Alfred Sisley

Sisley –Les Saisons , auteur : François DAULTE

Alfred Sisley, auteur : Georges Besson, Collection des Maitres

Alfred Sisley, poète de l’impressionisme, parution : 13 Septembre 2002

Alfred Sisley, au soir et au-delà d’une vie, auteurs : Sophie DANIEL ,Greffier Bretonnet


 

sisley11  

 

Titre :" Neige à Louveciennes " en 1874

Genre : Paysage

Technique : Huile sur toile

Dimensions : 55,9 x 45,7 cm

Lieu d’exposition : Washington






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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 14:48

 

  Biographie :

 

  camille-pissarro-pass-education.jpg

 

 

 

Camille Pissarro est un peintre impressioniste né le 10 juillet 1830 sur l'île de Saint Thomas dans les Antilles Danoise. Il part à Passy dans un internat à coté de Paris puis retourne dans l'entreprise familiale. Il travail dans la boutique de quicaillerie de son père jusqu'en octobre 1955 puis part à Paris pour y étudier l'art. Il arrive tous juste pour voir l'Exposition Univeselle. Lors de cette exposition il ferra la connaissance de Corot ainsi que de son travail. Corot va le pousser à laisser tomber ses études car il juge que l'enseignement est trop académique et à aller peindre en pleine air " il faut aller aux champs, la muse est dans la forêt" lui a t-il dit.

 

En 1860, Julie Vellay, fille de viticulteurs de Bourgogne entre comme domestique chez Pissarro. Elle deviendra sa compagne mais il ne l'épousera que des années plus tard, à Londres. Le père de Camille, scandalisé lui coupe les vivres. Depuis ce jour et jusqu'a la fin de sa vie Camille connaitra de gros problèmes d'argents. En 1863, il expose au salon des Refusés trois de ses toiles puis en 1864/1865 il expose quelques unes de ses toiles au salon. Il y rencontrera les futures membres du groupe impressionniste ( Monet, Renoir, Sisley, Bazille et Manet )

 

Entre 1866 et 1882 il vit à Pontoise avec sa famille de façon intermittente. Il a choisit de vivre à Pontoise car aucun autre peintre n'y avait encore associé son nom et car les paysages y sont variés. C'est dans cette ville qu'il peindra la plupart des tableaux qui figureront aux huit expositions impréssionniste.


 

 



cote_chou_pontoise_hi.jpg

 

 

                                                   " La côte du chou à Pontoise"

                                                                       1882

                                                      collection particulière USA 

                                                  Huile sur toile 81,5 cm X 65 cm

 

 

 

9b0e4a58.jpg

 

                                                 " La meule de foin, Pontoise"

                                                                1873

                                                  Collection particulière France

 

 

 

    

Au cours de la guerre contre les prussiens il se réfugie à Londres avec ses enfants et sa maîtresse. Il laissera derrière lui tous ses tableaux ainsi que ceux que Monet lui avait laissé en dépôt. Elles serviront aux Prussiens de planches à débiter la viande. Là-bas il rencontre Duret qui lui achètera par la suite beaucoup de ses oeuvres. Il y retrouve Claude Monet et admire avec lui à la National Gallery, les oeuvres lumineuses de Turner. Il peindra désormais de façon à se que la couleur soit plus palpitante, plus légère. 

 

 

En 1885 il rencontre Georges Seurat, avec qui il apprend le pointillisme mais il abandonnera cette technique 5 ans plus tard pour retrouver sa foi artistique qui est la nature, la terre, les fruits, l'homme.


   

ME0000104707_3.jpg

 

 

                                                     " Voie de chemin de fer

                                                                    1886

                                                  Musée d'art de Philadelphie

 

 

 

 

Ne pouvant plus peindre en pleine air suite à des problèmes de vue, il quitte Pontoise et part vivre à Eragny-Bazincourt ou il achète une maison grâce à un prêt de Monet. Il y peint de nombreuses toiles dont plusieurs sur le thèmes des pommiers en fleurs ( la propriété s'appelle La Pommeraie ) , du noyer, de son jardin potager, de la vue de son atelier, spécialement construit au milieu de son jardin.

 

 

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                                                " Pommier dans un pré, Eragny "

                                                                 1893

                                                      Huile sur toile 45,1X54 cm

                                                    Philadelphie, museum of art

 

    

 

 

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                                         "Jeune fille à la baquette" ou " La bergère "

                                                                1881

                                                    Musée d'Orsay, Paris 

                                             Huile sur toile 81 cm X 65 cm

 

 

Dans les dernières années de sa vie il louera des chambres dans des villes comme Paris, Rouen, Dieppe. Il peint des perspectives dynamiques de boulevard, places, fleuves et ponts. Il peint des variantes et répétitions pour fixer les différences de lumière. Il meurt à Paris le 13 novembre 1903 à 73 ans.

 

 

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                                        " Boulevard Montmartre, effet de nuit

                                                                 1897

                                                     National Gallery, Londres

                                                Huile sur toile 53,5 cm X 65 cm

 

Description :

 

En février 1897, Pissarro a pris une chambre à Paris à l'Hotel de Russie et a produit une série de peinture du Boulevard Montmartre à différents moments de la journée.  Cette peinture est la seul scène de  nuit de cette série.

C'est un tableau structuré , on distingue la perspective avec un point de fuite au premier  tiers vertical et du  milieu horizontal.

Pissarro a procédé par des touches de couleurs appliquées au pinceau. Grace à ça le tableau gagne en abondance , en vie mais il perd en netteté. La couleur dominante est le bleu foncé à cause du ciel nocturne et de la pauvreté en source de lumière.La rue est seulement éclairée par les lumières jaune-orange du trottoire de droite car il y a peu de lampadaire et les lumières des magasins de gauche  sont cachés par les tentures.

 

   

 

 

 

 

 

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                                         "Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver "

                                                                  1898

                                                     Reims, musée Saint-Denis

                                                   Huile sur toile 73 cm X 92 cm

 

 

 

Thèmes:

 

 

Les thèmes principaux de Pissarro sont : la vie rural francaise, Pontoise, les jardins, Eragny.

 

 

Citations :

 

"Peignez généreusement et sans hésitations pour garder le fraîcheur de la première impression.Ne vous laissez pas intimider par la nature, au risque d'être déçu du résultat"

 

 

"Ce que j'ai souffert est inouï ... ce que je souffre actuellement est terrible ... cependant il me semble que je n'hésiterai pas, s'il fallait recommencer, à suivre la même vois."

 

"Vous devez savoir que vous ne plaisez à personne et qu'on trouve vos tableaux trop nu, trop noir ... Une peinture austère et grave, un souci extrème de la vérité et de la justice ... Vous étés un grand maladroit, Monsieur mais vous étés un artiste que j'aime." Zola

 

"Peut-être descendons-nous tous de Pissarro." Zola

 

"Pissarro promène son apostolat dans les campagnes habitées. Il démontre en peignant les toits rouges entrevus derrière les pommiers que même quand on réalise, par une technique rigoureuse, le maximum du frémissement aérien et de l'éclat lumineux, on peut rester le poète le plus discret de l'intimité des choses." Elie Faure

 

 

 

Bibliographie :

 

 

    Pissarro

    Les impressionnistes, collection Terre de Sienne, Hartier

 

Sitographie :

 

http://www.impressionniste.net/pissarro.htm
http://www.lemondedesarts.com/DossierPissarro.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Pissarro

histoiredesartsrombas.blogspot.fr/2009/11/boulevard-montmartre-effet-de-nuit.html


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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 13:47




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  Henri de Toulouse-Lautrec est peintre postimpressioniste, impressioniste mais aussi un illustrateur et un lithographe (principe de dessin sur pierre).


 

Il est né le 24 Novembre 1864 à Albi dans le Tarn, sa famille est une des plus vieilles familles de Frances issu des comtes de Toulouse. Durant son enfance il demeure entre Albi avec sa mère et au château du Bosc dans la région de Rodez avec ses grands-parents.

autoportrait


 

     C’est un autoportrait où Toulouse Lautrec apparait de dos, et montre bien sa petite taille, à la limite de la caricature. Il est réalisé grâce à une lithographie en 1896.

 

 

En1881 il reçut son baccalauréat à Toulouse c’est à ce moment qu’il décide de devenir artiste.  Il vécut à Paris et il travaillait pour  dans un atelier en tant que apprenti peintre animalier et puis il fut engagé pour  l’hebdomadaire « le rire ». Toulouse Lautrec était un grand amateur de la vie parisienne, il habitait à Montmartre, il aimait beaucoup se rendre dans des maisons close ou dans des cabarets tout particulièrement le moulin rouge. A Paris il rencontra Van Gogh qui va vite devenir un de ses amis. C’était un homme qui ne manquait pas d’humour : «  On ne meurt pas d'un trou à son pantalon, sauf si l'on est scaphandrier » ou encore « Je boirai du lait quand les vaches brouteront du raisin »  et qui pouvait même parfois être poète : « Les crayons ce n’est pas du bois et de la mine, c'est de la pensée par les phalanges. »n de Rodez avec ses grands-parents. Sa petite taille est dû au faite que ses parents sont consanguins, ce qui a fragilisé ses os et il se brisa deux fois le fémur entre 1878 et 1879 se quitte stoppa sa croissance. Avec de multiples techniques il essayait de grandir mais envin toute sa vie Henri de Toulouse Lautrec ne mesurait que 1 mètre 52.

 

 Durant toute sa carrière d’artiste. Il réalisa à peu près 740 peinture, 365 lithographie et encore 5000 dessins, ses thèmes favoris étaient les cabarets, les prostituées qui étaient pour lui des modèles ideales les lieux publique où différent rang social se mélange et les femmes, il s’inspirait de Edgar Degas. Il avait 3 muses : Jane Avril, Yvette Guilbert et Louise Weber surnommé la Goulue. Toulouse Lautrec réalisa des affiches publicitaire pour le Moulin Rouge a quelques reprise.


 

Le 9 Septembre 1901 il décéda au Château Malromé, à St André du Bois à l’âge de 36 ans, son décès est dû à une syphilis et à son alcoolisme.

 

 

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Cet scène se déroule au Moulin Rouge un endroit qu Toulouse Lautrec tout particulierement, car on peut y croisé beaucup de personnalité différente.Il y allait tout les soirs pour dessins et avoir des moments uniques comme sujet . Sur celui-ci on voit un danseuse du cabaret, en plein milieu de salle entrain de dansé peut être le french cancan, on y voit l’aristocratie parisienne, les personne bien habillé. Valentin le Désossé aparait en plein mileiu avec la danseuse c’est un grand amie de Toulous Lautrec, c’est un danseur qui aparait très souvent sur les tableaux de Toulouse Lautrec (La goulue ).  Le tableau se nomme danseurs du Moulin Rouge Dressage des nouvelles par Valentin le Désossé. Le premier élément que l’on remarque est la femme au premier plan habillé tout de rose, une tenue surment pour se faire remarquer.

 

goulue-copie-1.jpg

La goulue une des œuvres les plus connus de Toulouse Lautrec, qui met en scène Louise Weber et Valentin Le Désossés un grand ami à Toulouse Lautrec.

        191 × 117 cm, Civica Raccolta di Stampe Bertarelli, 1891

                             

 

 

jane avril

 

Jane Avril une de ses muses représenté sur scène dansant le french cancan.

        99 x 161 cm, 1883

      

 

 

 

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Le cirque Fernando, un endroit très apprécié du peintre où beaucoup de rang sociaux se mélangeaient.

Cette represnetation équestre est importante car Toulouse Lautrec à commencé le dessin dans son enfance à déssiné des chevaux.

 98 × 161 cm, Institue de l'art Chicago, 1888

 

 

 

 

 

Source: http://www.toulouselautrec.free.fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Toulouse-Lautrec

http://www.museetoulouselautrec.net/

Dictionnaire Larouse 2004

Toulouse Lautrec par Matthias Arnold



 

 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 17:19

Biographie :


PG-photo

Paul Gauguin est un peintre impressionniste français. Il est né le 7 juin 1848 à Paris et décède le 9 mai 1903 à Atuona en Polynésie Française.

Ses parents sont d’origine Péruvienne. Eugène Henri Paul Gauguin passe une grande partie de son enfance à Lima.

Il fait ses études à Orléans et s’engage dans la marine à l’âge de 17 ans. Il va garder le goût aux voyages. A son retour, il travaille comme agent de change à la bourse. Sa profession lui permet de vivre aisément avec sa femme et ses cinq enfants. Il se passionne pour la peinture.
En 1874, il rencontre le peintre Pissarro qui lui fait découvrir l’impressionnisme. Il expose ses premières toiles entre 1876 et 1886.

A partir de 1882, il se consacre uniquement à la peinture. Il n’a plus assez d’argent pour faire vivre sa famille. En 1885, il laisse sa femme et ses enfants au Danemark et retourne à Paris pour peindre à plein temps.

Après quelques années passées en Bretagne, il rencontre Van Gogh.

En 1891, ruiné, il part pour Tahiti. Il veut fuir cette « France civilisée à outrance ». Il passera toute sa vie en Polynésie (Tahiti et les Îles Marquises). Il ne rentre en France qu'une seule fois, en 1894.

Grâce à la culture polynésienne,  il peint ses plus beaux tableaux comme "D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?". Il fait la connaissance de Téhura. Elle devient son modèle et sa femme. A cette période il peint plus de 70 toiles.

Il déprime après la mort d’une de ses filles, il part pour les Iles Marquises et décède en 1903 après avoir défendu les indigènes contre les abus des autorités.

Sa tombe est à côté de celle de Jacques Brel dans le cimetière d’Atuona.

 

 

PG-tableau 4

 

 

Oeuvre principale :

 

PG-tableau principal

 

 

Ce tableau a été peint par Paul Gauguin entre 1897 et 1898 (style postimpressionniste).

Il dit que ce tableau doit être lu de la droite vers la gauche.

Dans le sens de la lecture (voulue par l'artiste) :  

  • Les trois femmes à droites et l’enfant représentent le début de la vie.
  • Le groupe du milieu représente la vie quotidienne des jeunes adulte.
  • A gauche, les personnages sont peints alors qu’ils sont en fin de vie.
  • La vielle femme près du drôle d’oiseau attend la mort.
  • La statue bleue quant à elle représente pour Gauguin l’au-delà.

On dit que le tableau est le testament de Gauguin. On trouve des références a quelques-unes de ses œuvres :

  • La veille femme (Eve Bretonne, 1889)
  • L’enfant qui mange (Jour Délicieux, 1896)

 

PG-tableau 1

 

 

 

Thèmes principaux :

  • les femmes,
  • la Bretagne,
  • les paysages tropicaux

Citations :

  • «France civilisé à outrance»
  • «Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large
  • «Le laid peut être beau, le joli, jamais.  »
  • «L'artiste ne doit pas copier la nature mais prendre les éléments de la nature et créer un nouvel élément
  • «La vie étant ce qu'elle est, on rêve de vengeance.»

 

PG-tableau 2

 

 

 

Bibliographie :

 

Livres :

  • Noa Noa (éditeur : Etablie, 1988) 
  • Paul Gauguin (éditeur : Actes Sud, 2010) 
  • Carnet de Tahiti (éditeur : Avant et après, 2002)

Sites :

  • Wikipédia,
  • www.impressionniste.net 
  •  www.grandspeintres.com ›Peintres,
  • www.registre-des-arts.com ›PEINTURE

PG-tableau 3

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 19:13

      Une journée banale.

Il était précisément 7h08 lorsque Nina passait les portes de sa maison. Le bus s’arrêtait juste devant chez elle mais Nina arrivait toujours à le rater ou à courrir après celui-ci, à cause du temps qu’elle prenait pour se pomponner dans sa salle de bain. Ce matin là, elle était en avance. A son arrêt, elle ne connaissait personne. Il faisait nuit, à peine éclairée par un lampadaire, elle s’était assise seule à l’écart des autres sur un petit muret en pierre près de l’église. Attendant son bus, un petit chaton du voisinage vint lui demander quelques caresses. Elle entendit le bus arriver derrière elle, et se leva rapidement pour essayer de rentrer dans le bus avant tout le monde pour avoir de la place. Elle monta finalement en dernier après avoir laisser monter les collégiens avant elle. Elle s’assit dans le fond près d’un jeune homme brun aux yeux clairs qu’elle trouvait drôle et charmant depuis le début de l’année. Le bus partit.


Nina était arrivée à la Plaine à 7h33 précise. Il faisait très froid ce matin là et elle s’était peu couverte, simplement vêtue d’un jean troué pour suivre la mode, une paire de botte en cuir, avec un petit haut et un gilet noir, elle regrettait de ne pas s’être mis un manteau sur le dos. Son sac était assez lourd, elle voulait arriver vite au lycée pour y déposer ses affaires dans son casier et se mettre au chaud. Elle traversait la Plaine en marchant vite et en baissant les yeux de peur de croiser son ex petit ami qui l’avait lâchement quittée pour partir avec une autre fille qu’elle ne connaissait pas. Une fois la Plaine traversée, Nina s’engageait dans l’Avenue Napoléon I pour aller rejoindre son amie Justine qu’elle connaissait depuis 5mois, depuis l’arrivée de Nina en Bretagne. Justine l’attendait sous un abri de bus car il commençait à pleuvoir. Sur le chemin, les gens regardaient Nina comme tous les matins, elle se sentait complexée et honteuse alors elle marchait de plus en plus vite en baissant toujours les yeux. Si elle pouvait courir et passer inaperçue, elle le ferait. Jusqu'à ce qu’elle vit enfin Justine. Elle se mit sous le premier abri de bus avec elle. Justine fumait et comme tous les matins, elle proposait une cigarette à Nina, que celle-ci refusa encore une fois. Elle détestait la cigarette et ne fumait jamais pour éviter d’avoir un cancer du poumon à 50ans.


Une fois que le bus de Justine était arrivé, Nina partit à 7h45 en direction du lycée, montait  l'Avenue Napoléon I et traversait le petit passage en face de la Rue du Caire qui menait directement à l’entrée du lycée. Arrivée au lycée, elle avait encore l’impression d’être observée alors elle ne s’attardait pas à dire bonjour et à discuter avec les personnes qu’elle connaissait devant le lycée. Elle s’empressait de rentrer. Dans le Hall encore, il y avait beaucoup de monde. A force de marcher vite, elle était essoufflée. Nina n’avait aucune confiance en elle, ayant constamment peur des moqueries des autres. Dans les couloirs il n’y avait plus personne. Elle pouvait enfin reprendre son souffle et marcher tranquillement jusqu’à son casier qui était dans la partie sciences naturelles du lycée. Devant son casier l’attendait ses camarades de classes. Ils partirent tous ensembles à leur première heure de cours de la journée...

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 21:13
311085-horloge-ancienne.jpgC'était une élève de seconde appelée Chloé, elle avait quinze ans. Elle était plutôt discrète et solitaire, timide et réservée. Elle ne se contentait que de ce qu'elle avait et ne cherchait pas plus. C'était une fille ordinaire avec une vie ordinaire. Elle aimait beaucoup lire, écrire, écouter de la musique de genres différents, s'évader dans leurs paroles pleines de sens et ne plus penser à rien. Elle n'était pas plus bête que les autres, ni plus intelligente, même si les matières littéraires étaient ses points forts. Elle pensait se diriger vers une voie artistique après son bac, car la peinture est un passe-temps qu'elle pratiquait depuis plusieurs années. La plupart du temps, elle avait beaucoup de pensées qui hantaient sa tête et la tracassaient, mais lorsqu'elle avait un pinceau dans la main, le monde extérieur devenait serein. 

17h25, sonnerie habituelle qui annonçait la fin des cours. Malgré sa fatigue accumulée lors de cette longue journée, elle avait hâte de rentrer chez elle et de pouvoir enfin allonger ses jambes engourdies et lourdes. Il y avait toujours cette bousculade agaçante à la sortie du lycée, comme si sortir de ces murs à 17h27 ou 17h29 avait de l'importance. Elle prenait donc le chemin pour se rendre à la Rue du Caire, où une foule d'adolescents impatients de monter dans leur bus l'attendait. Elle mettait déjà ses écouteurs pour n'entendre que le son d'une musique calme, afin de couvrir ce bruit de fond désagréable de tous les autres qui discutent et essayent de raconter leur journée en cinq minutes. Elle arrivait à son arrêt de bus, elle restait immobile, le regard vide à la vue de toutes ces bouches qui bougeaient et parlaient sans qu'aucun son n'en sorte. L'attente était longue, elle en voyait rire, d'autres parler tout simplement. Certains continuaient de marcher, c'est à croire qu'ils se retenaient de courir. 
17h45, son bus arrivait enfin, encore des bousculades, pour avoir la place qui se trouvait là plus au fond, ou alors celle qui était au plus près des portes de sortie. Elle était toujours une des dernières à monter, il lui fallait donc fréquemment demander à un de ces autres de poser leur sac par terre pour lui laisser un semblant de place, mais au vu de leur soupir et de leur regard, cela semblait difficile et désagréable d'être en sa compagnie. Elle avait donc toujours hâte de sortir de ce bus qui lui faisait penser à une prison remplie de personnes prétentieuses et exaspérantes.  

18H15, ça y est, elle arrivait enfin. Elle ne se précipitait pas pour descendre, car encore une fois c'était une bonne solution de se faire pousser. Elle attendait donc patiemment que tout le monde descende, et elle s'engageait donc dans le couloir du milieu du car, passer devant tous ces yeux l'intimidait, réaction surprenante pour une fille de son âge. En sortant, elle regardait autour d'elle, des petits groupes d'amis se définissaient déjà, elle prenait donc le chemin de chez elle, toujours seule, accompagnée de sa musique dont la mélodie l'apaisait. 

Une fois à la maison, entourée de son père et de sa mère si attentionnés à son égard. La soirée se passa comme à chaque fois, Chloé faisait ses devoirs, elle allait manger, puis enfin elle remontait dans sa chambre, continuait d'étudier si besoin y était, et sinon elle lisait ou écoutait de la musique pour s'endormir.

 

Mais, cette nuit là, Chloé peina à s'endormir. Habituellement dans un sommeil profond aux alentours de 22h, ce soir là Chloé pu apercevoir à son réveil indiqué 23h16. Elle était en sueur et avait tellement chaud, qu'elle du retirer sa couette et aller se mouiller le visage. Quand elle revint dans sa chambre, son lit était fait à la perfection et son réveil affichait 22h15. Elle scruta sa chambre de tous les côtés avec inquiétude, rien, aucun signe de présence, mise à part une odeur nauséabonde et désagréable qui enivrait sa chambre. Celle-ci se recoucha anxieuse et essaya de s'endormir, mais son réveil se mit à changer d'heure toutes les secondes, en passant de 22h58 à 01h39, 08h41, il ne s'arrêtait pas. Elle se mit donc à pleurer, elle avait peur et se cacha en boule sous sa couette.

Elle entendit soudain un souffle, un bâtement de cœur qui la fit frissonner. Des gouttes tombaient sur sa couette et sur le sol, n'osant plus bouger, elle ferma les yeux si fort, si fort, qu'elle se réveilla. 

 

Cette affreuse nuit n'était donc qu'un mauvais cauchemar, elle regardait son réveil, il affichait 05h13, elle se levait 01h17 plus tard. Elle décida donc de se rendormir et de rêver à des choses plus paisibles.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 19:06
Des lumières s'allument brusquement , quelque chose le pousse en avant violemment , tellement , que ça en a fait tomber son portable de sa main . C'est le car KEN 204 , son car , qui vient de s'arreter Rue du Caire , là , une grande rue où comme chaque matin des dizaines de cars se réunissent , tous remplis d'ados plus ou moins vieux selon leur niveau de scolarité . Toutes les personnes de son car se lèvent en même temps sans pour autant se bousculer car aucun d'entre eux n'est ravi de se lever a six heures du matin pour prendre un transport scolaire qui met 30 minutes pour les emmener à leur destination , et quelle destination en plus de cela ... Le Lycée !!!

 

Il se lève en prenant son sac sur une de ses épaules , commence à avancer dans la longue allée du bus pour enfin arriver devant la sortie , avec le chauffeur qui le fixe de son regard vide et son visage inerte sans émotion apparente . Une fois descendu , il se retrouve mélé à une foule d'ados , il se prend quelques coups d'épaules mais lorsqu'il se retourne pour savoir qui l'a bousculé , il y a tellement de monde derrière lui qu'il n'arrive plus à le distinguer . Il marche environ cent mètres pour arriver sur un parking juste au dessus dela Rue du Caire mais lorsque la fatigue et les nerfs s'ajoutent à sa , il a l'impression que cinq kilometres le séparent de ce parking complètement vide à cette heure . C'est là qu'il va attendre dix minutes le temps que deux de ses amis arrivent.

 

Dix minutes s'écoulent et il voit ses amis arrivés de loin car l'un a une veste blanche en général donc dans le noir il est  facilement remarquable et l'autre est aussi très bien distinctif puisqu'il regarde tout le monde de haut avec ses un mètre quatre-vingts et quelque , facile de le remarquer également . Il commence à se diriger vers le lycée à 9h53 car nous sommes mardi et qu'ils commencent  avec deux heures de français , sa classe et lui , et comme leur professeur aime arriver en retard ce jour là à ce moment précis , Pourquoi se présser ??? Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour arriver au lycée même si à un certain passage lorsqu'il pleut il faut savoir éviter les flaques d'eau et les endroits trop boueux . Il arrive au lycée , se dirige vers sa salle , ET LA ! il s'étonne que son professeur de français ne soit pas encore arrivé alors que le sonnerie a retenti depuis cinq bonnes minutes , Ce n'est pas comme si c'était une habitude ...
Il se met devant la porte de classe et commence a parler de tout et de rien , cinq minutes passent , puis dix , toutes les autres classes sont déjà rentrées en cour avec leur professeurs respectifs , mais lui il est là , immobile , attendant de voir une silhouette hornée d'un chapeau arrivée du fond du couloir pour enfin pouvoir s'installer et travailler ... Ou dormir..Quand une survaillante arrive pour leur annoncer que leur professeur sera absent ce matin mais que c'était exeptionnel et en ajoutant une phrase critique : " Si tous les professeurs étaient comme sa comment on ferais hein ... ". C'est donc enthousiaste qu'il se dirige vers la perm mais aussi un petit peu dégouté car il se dit qu'il aurait pu dormir pendant ce temps là . Plusieurs jours passent mais toujours le meme refrain au moment de rentrer en salle de français : " Il sera là demain " ; " ce n'est que provisoire"
Deux semaines plus tard un nouveau professeur de français se présente devant tout sa classe et leur annonce qu'il sera dès à présent leur nouveau professeur de français. Il distingue au fond de la salle une voix qui dit : "Où est passé l'ancien ?" . A ce moment il a pût déduire à l'expression au visage de ce nouveau prof qui , pourtant avait jusqu'à présent un visage froid , une forte inquiétude ont aurait cru que la réponse a cette question est interdite . Il arrive a peine à entenre la réponse du professeur a la voix tremblante qui dit : " Je ... je ne sais pas . " et le nouveau prof se retourna pour commencer à écrire son nom au tableau pendant que toute la classe se regardait en se demandantla même question , pourquoi et comment Monsieur Urnauer a t'il " disparût " et pourquoi le faît de l'évoquer provoque t'il cette panique chez les autres professeurs .
Quelques élèves décident de se rendre en salle des profs et de fouiller le casier de Mr Urnauer pour vérifier si quelque chose le concernant aurait été " ommît " de nous communiquer . une fois la salle vide ils ouvrent son casier et trouvent une lettre disant : " Je démicionne , je m'excuse le faît que ce soit en milieu d'année mais je ne veut en aucun cas continuer cette vie de routine d'enseignant "et c'est signé : Urnaor . on compris tout de suite que cette lettre n'a pas été écrite par Mr Urnauer car il n'aurait pas fait de faute a son propre prénom ... et ensuite car la lettre est .. lisible et l'on sait tous que l'écriture de Mr Urnauer est ... spéciale , Pourquoi voudrait t'on le faire disparaitre ? qu'a t'il découvert qu'il ne fallait pas ? Où ceci dépasse peut être tout le corps ensseignant et administratif ...
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